21, rue du Fossé des Tanneurs


Rue du Fossé des Tanneurs n° 21 – IV 201 (Blondel), N 692 puis section 24 parcelle 61 (cadastre)

Nouvelle façade en 1861 par le tailleur de limes Louis Pfunder
Nouveau bâtiment (1936) à la place des anciens n° 16 et 18 rue du Coin Brûlé par le restaurateur Aloïse Schmitt sous la direction de l’architecte Antoine Unser
Enseigne au Saint-Hubert
Autre adresse, 16 rue du Coin Brûlé


Le n° 21 (à gauche) et le n° 23 (à droite) vers 1914 (AMS cote 1 Fi 25 n° 38)
Façades des 25-21, rue du Fossé des Tanneurs (mai 2022) – Le n° 21 était la partie gauche du bâtiment à balcon n° 21-23 (août 2022)
Façade blanche rue du Coin brûlé, vue du sud, le n° 16 était la partie droite du bâtiment (octobre 2022)

La maison est inscrite en 1587 au Livre des communaux au nom du tourneur de fuseaux Sébastien Schwartz. Elle appartient au siècle suivant à son fils aussi nommé Sébastien Schwartz qui est propriétaire de la maison voisine au sud (futur numéro 18 rue du Coin brûlé) puis à divers artisans dont le tisserand Christophe Bodenmüller, aussi propriétaire de la même maison voisine. Elle revient à l’hôpital bourgeois dont la veuve de Christophe Bodenmüller était pensionnaire. La petite maison délabrée est estimée en 1693 à la somme de 125 livres. Marie Dorothée Beyer, luthérienne convertie, en est propriétaire de 1707 à 1726. Le cordonnier catholique Jean Thomas Kœnig l’acquiert par enchère judiciaire en 1730 et elle sera vendue par enchère judiciaire après la mort de sa femme en 1750. Elle comprend alors un poêle et une cuisine au rez-de-chaussée, deux chambres au premier étage et un petit bâtiment arrière à simple rez-de-chaussée. Elle appartient ensuite au menuisier manant Jean Adam Lantz (1758-1767), au tailleur Georges Martin Gœrig puis à ses ayants-droit jusqu’en 1833.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 138 – Cour A (fossé des Tanneurs)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (d-e) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, étage à deux fenêtres. Vers le fossé des Tanneurs (non comblé), la façade est la dixième à droite de (3).
Le perruquier Henri Heldenstab qui acquiert la maison au prix de 1 600 francs en 1834 et la revend 3 460 francs en 1838 doit avoir fait d’importants travaux.
La maison porte d’abord le n° 8 rue du Coin-Brûlé et le n° 40 de la rue du Fossé des Tanneurs après le comblement du fossé (1784-1857) puis le n° 16 rue du Coin-Brûlé et le n° 21 de la rue du Fossé des Tanneurs.


Terrain acquis par la ville rue du Coin brûlé, 1861, dossier de la Police du Bâtiment

Le tailleur de limes Louis Pfunder fait reconstruire en 1861 sa façade quand son voisin (n° 14) démolit et reconstruit sa maison. La Ville acquiert alors un terrain (0,97 mètre carré) qui dépasse de l’alignement légal. Le marchand de fromage Joseph Augustin Hediger réunit en 1875 la maison à sa propriété voisine (18, rue du Coin-Brûlé et 23, rue du Fossé des Tanneurs). Le restaurateur Aloïse Schmitt achète les deux maisons qu’il fait démolir en 1936. Il y fait bâtir la même année un hôtel-restaurant sous la direction de l’architecte Antoine Unser. Vers la rue du Coin Brûlé, la façade qui dépasse la hauteur maximale réglementaire sera en retrait de 1,25 mètre à partir du troisième étage. Le propriétaire Gillmann fait aménager une porte d’entrée sous la direction de l’architecte Albert Bernhardt en 1959.


Élévations rue du Fossé des Tanneurs et rue du Coin brûlé (1936, Antoine Unser)
Photographie, 1942 – Rez-de-chaussée transformé en 1959 (dossier de la Police du Bâtiment)

Rue du Coin brûlé, façade en retrait à partir du troisième étage (octobre 2022)

octobre 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 16, rue du Coin brûlé,21, rue du Fossé des TanneursRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Sébastien Schwartz, tourneur, et Attale puis (1569) Elisabeth, veuve du cordonnier Thomas Lerch – luthériens
1600* h Sébastien Schwartz, tourneur, et (1586) Elisabeth Wilhelm – luthériens
1624 v Jacques Claus, cordonnier, et (1612) Chrétienne Herr, remariée (1627) avec le cordonnier Thiébaut Metzger – luthériens
1627 v David Sultzer, chirurgien, et (1620) Marie Starck – luthériens
1635 v Ulric Haan, boulanger, et (1608) Elisabeth Eberhard – luthériens
1655* adj Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, auparavant (1590) femme du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brust, d’abord (1611) femme du pasteur Simon Rother – luthériens
1667 v Christophe Bodenmüller, tisserand, et (1651) Barbe Hetzel, veuve du tisserand Jean Schneider, puis (1657) Elisabeth Streich – luthériens
1683 h Hôpital bourgeois
1687 v Jean Bechtold, chapelier, et (1653) Anne Marguerite Brimmer – luthériens
1694 v Jean Nicolas Gass, vitrier, et (1678) Anne Elisabeth Schwebel, remariée (1689) avec le vitrier Jacques Schweiger – luthériens
1694 v Anne Marguerite Hess, femme (1657) du maçon et chef du chantier des Maçons André Schmidt puis (1686) du potier Gaspard Steiner – luthériens
1696 v Gabriel Stœber, pelletier, et (1690) Anne Ursule Kilian – luthériens, la veuve convertie
1700 v Jean Michel Schaffbuch, tonnelier, et (1680) Anne Marie Reffold, veuve du tonnelier Jean Georges Widisch, puis (1691) Anne Marguerite Roth – luthériens, réformée
1700 h Jean Frédéric Wolff, faiseur de pains d’épice, et Dorothée Brand puis (1700) Anne Marguerite Roth, veuve du tonnelier Jean Michel Schaffbuch – luthériens
1707 v Jean Kuntz, remueur de grains, et (1700) Anne Dorothée Beyer – luthériens convertis
1720 h Michel Antoine Le May, tailleur, et (1720) Anne Dorothée Beyer, veuve de Jean Kuntz – catholique, luthérienne convertie
1726 v Jean Gaspard Kretzmeyer, boucher, et (1717) Anne Marie Lemourme puis (1725) Marguerite Zeidler – luthériens
1729 adj Jean Jacques Winter et Jean Philippe Winter, bouchers
1730 v Jean Thomas Kœnig, cordonnier, et (1720) Madeleine Erb – catholiques
1751 adj Jean Sigismond Schlehenacker, brasseur, et (1738) Sara Hœlbé puis (1743) Catherine Elisabeth Stempel – luthériens
1758 v Adam Lantz, menuisier, et (1742) Marguerite Traut – luthérien et réformée, manants
1767 v Georges Martin Gœrig, tailleur, et (1750) Anne Marie Himmer puis (1787) Elisabeth Kreitmann, veuve du charretier manant Martin Wiedenkeller – luthériens
1804 h Jean Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac, et (1791) Marie Barbe Widenkeller
1816 h Jean Frédéric Hottinger, orfèvre, et (1822) Anne Marie Halber
1833 v André Frédéric Diemer, revendeur, et (1816) Barbe Schwing
1834 v Henri Heldenstab, perruquier, et (1817) Caroline Peluchon
1838 v Louis Pfunder, tailleur de limes, et (1823) Barbe Mans puis (1843) Madeleine Hammer (Louis Pfunder reste usufruitier jusqu’à sa mort en 1875)
1867 v Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage, et (1853) Françoise Hincker
1901* h Marie Hincker
1924* v Michel Bumb, marchand, et (1902) Marie Thérèse Diebold
1934* v Aloïse Schmitt, aubergiste, et (1922) Catherine Marthe Didier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1693, 300 livres en 1750, 250 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 201, Adam Lantz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gerig, 1 toise, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 692, Heldenstab, Henri, perruquier – maison, sol – 0,42 are / Pfunder Henri, tailleur de limes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 174
La maison appartient au tourneur de fuseaux Sébastien Schwartz qui règle 1 sol 6 deniers pour trois marches en pierre (6 pieds ½ de long, 4 pieds ½ de saillie)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
Sebastian Schwartz der Spindelträher hatt vor seinem hauß iij besetzte stafflen v+ schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1706, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Le professeur Jules Reichelt, le chapelier Jean Adam Schœttel et Frédéric Wolff se plaignent des tanneurs qui ont posé une plate-forme surmontée d’un édicule dans le fossé, ce qui fait monter le niveau de l’eau qui commence à affouiller leurs fondations. Les préposés ordonnent une visite des lieux

(f° 114-v) Donnerstags den 18. 9.bris 1706. – Herr Professor Julius Reichelt, Johann Adam Schöttel v. Friderich Wolff pt° einer schwöll im Gerber Graben
Herr Professor Julius Reichelt, Johann Adam Schöttel der huthmacher und Friderich Wolff beklagen sich, daß die an dem Gerber Graben Wohnende Gerber eine schwöllin den Gerber Graben legen laßen und einen auff satz darauff setzen, dar durch Sie das Waßer schwölleten, daß es anfange die fundamenta Ihrer allda ligenden häußer unteroseten, mit bitt denenselben Zu befehlen, daß Sie solche schwöll wid. Hinweg thun und Ihnen vor fernerem schaden sein möchten. Erk. Soll durch einnehmenden augenschein die sach examinirt undt remedirt werden

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Jean Lingenhœlin est autorisé au nom du tailleur Martin Gœrig à crépir et à repeindre la façade.

(f° 342-v) Dienstags den 28. August 1787 – Martin Görig, Schneider
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Martin Görig, des Schneiders, bittet zu erlauben deßen Behausung im Brand ein End gelegen bestechen und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) La petite maison délabrée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle et une cuisine au rez-de-chaussée, deux chambres au premier étage, au-dessus un comble convert en partie de tuiles creuses et en partie de tuies plates, le petit bâtiment arrière à simple rez-de-chaussée comprend un poêle et une petite cuisine, le comble a une simple couverture de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Coin Brulé

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
veuve Hottinger
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 196 case 1

Pfrunder, Louis, tailleur de limes

N 692, maison, sol, rue coin brulé [8]
Contenance : 0,42
Revenu total : 42,22 (42 et 0,22)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, 23 f° 942 case 2

Pfrunder, Louis, tailleur de limes
1869 Hediger Joseph Auguste par Pfrunder Louis, usufruitier
1896/97 Hediger Katharina Franziska
1901 Hincker Maria Katharina, Geschäftsführerin

N 692, maison, sol, rue du coin brulé 16
Contenance : 0,42
Revenu total : 42,22 (42 et 0,22)
Folio de provenance : (196)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 419 case 4

Parcelle, section 61, n° 24 – autrefois N 692
Canton : Gerbergraben Hs N° 21
Désignation : Hf, Whs u. NG
Contenance : 0,44
Revenu : 300 – 500
Remarques : 1938 démolit. – 1946 réunion augm de c. 5 – 1938 C.N.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 2453
Hincker Maria Kathar.
1924 Bumb Michel et son épouse Thérèse née Diebold
-/-

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 4790
Wessbecker Casimir greffier de police pour ¼ et copropriétaires
1931 Schmitt Aloïse rentier et son épouse née Didier en com. de biens
(3643)

(même case)
Parcelle, section 61, n° 24-25
Canton : Rue du Fossé des Tanneurs N° 21/23
Désignation : sol, maison ([biffé] maison p.n.d.)
Contenance : 0,98

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 97 Rue du Coin Brulé p. 170

Pr. Goerig, Elisabethe, tailleur – tailleurs
loc. Hausswirth, Joseph – privilégié
loc. Schwartz, Marguerithe – privilégiée

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergraben (Seite 45)

(Haus Nr.) 21-23
Hinker, Käsehdlg. E 0
Nordmann, Goldsticker. 01
Birkle, Metzger 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 677 W 211)

Rue du Coin Brûlé 16 (1861-1886)

Le propriétaire Pfunder est contraint de reconstruire en 1861 sa façade quand son voisin (n° 14) démolit et reconstruit sa maison. La Ville acquiert un terrain (0,97 mètre carré) qui dépasse de l’alignement légal.

Sommaire
  • 1861 – Le propriétaire Pfunder demande l’autorisation de reconstruire sa façade, ce qu’il est contraint de faire puisque son voisin (n° 14) démolit et reconstruit sa maison. Croquis en marge par J. Conrad (rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie) – L’agent-voyer note que la maison dépasse de l’alignement. La Ville devra acquérir un terrain délimité par les lettres CBDE sur le plan (0,97 mètre carré) au prix de 6 francs le mètre.
  • 1886 – Le maire notifie Françoise Hediger née Hencker de faire ravaler la façade rue du Coin Brûlé – Travaux terminés, octobre

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 218)

Rue du Fossé des Tanneurs 21-23 (1889-1996)

Le nouveau propriétaire Aloyse Schmitt demande en 1934 à la Police du Bâtiment de visiter les deux maisons contiguës qui lui appartiennent en déclarant qu’elles sont en mauvais état. L’inspection conclut que les bâtiments ne sont pas insalubres. Aloyse Schmitt fait démolir en mars 1936 les deux maisons 21-23 rue du Fossé des Tanneurs et 16-18 rue du Coin Brûlé puis reconstruire un hôtel-restaurant sous la direction de l’architecte Antoine Unser. La façade vers le Fossé des Tanneurs sera revêtue de travertin jusqu’au premier étage, l’encadrement des fenêtres en pierre de taille. La façade vers la rue du Coin Brûlé sera crépie, les encadrements de fenêtre aussi en pierre de taille. La cour intérieure sera couverte d’une toiture en verre. Vers la rue du Coin Brûlé, la façade qui dépasse la hauteur maximale réglementaire sera en retrait de 1,25 mètre à partir du troisième étage. Les travaux sont terminés en novembre 1936. Le propriétaire fait installer un ascenseur électrique en mai 1936. Le propriétaire Gillmann fait aménager une porte d’entrée sous la direction de l’architecte Albert Bernhardt en 1959.

Commerce, G. Eichenberger (literie, crin végétal, 1913) puis Charles Gross (1934)
L’hôtel Saint-Hubert (16 chambres en 1944) est exploité par Aloyse Schmitt puis son fils Raymond Aloyse Schmitt (1955, 18 chambres), Ida Meyer (1957, 25 chambres), Antoine Sebastia (1971), Andrée Bendavid née Tissot (1972).
Le débit de boissons est exploité par Aloyse Schmitt puis son fils Nicolas Emile Schmitt (1950), Ida Meyer (1958), Yvonne Krauser née Haas (1960), Gillmann née Larage (1960), Sigfried Waibel (1961), Charles Mathis (1971) puis par l’exploitant de l’hôtel (Antoine Sebastia, 1971).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie la veuve Hediger née Henker de faire ravaler la façade du 21, rue du Fossé des Tanneurs – Travaux terminés, octobre
    1895 – Le maire notifie la veuve Hediger née Henker de faire ravaler la façade et la cour du 21-23, rue du Fossé des Tanneurs – Travaux terminés, décembre
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Hediger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique rue du Fossé des Tanneurs 21-23 et rue du Coin Brûlé – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1897 – La Police du Bâtiment remarque que les sieurs Brück et Lœwenstein ont fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Brück et Lœwenstein déclarent qu’il s’agit d’une enseigne provisoire pendant qu’ils font construire le n° 13 de la même rue. Demande – Autorisation
  • 1898 – E. Schubert demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire du 21, rue Sainte-Hélène au 21, rue du Fossé des Tanneurs – Dossier – Autorisation
  • 1904 – Le maire notifie la marchande de fromage Marie Hinker de faire ravaler la façade du 21-23, rue du Fossé des Tanneurs – Le maire accorde un délai, la propriétaire ayant argué que le dernier ravalement remonte à six ans seulement et que son père vient de mourir – Elle demande l’année suivant un nouveau délai à cause des travaux de canalisation – Travaux terminés, juin 1906
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le bureau de placement de l’Association des restaurateurs a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation au 1, rue Moll, ensuite déplacée au 21, rue du Fossé des Tanneurs – Demande – Autorisation
  • 1913 – G. Eichenberger (commerce de crin végétal, literie) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est posée – Dessin de l’enseigne plate (Polster & Bettwaren-Handlung. Spezialität in Bettfedern. Stuhlrohr – Sesselrohr – Bürsten – Pinsel – Seilerwaren) et de l’enseigne perpendiculaire (Seegrashandlung G. Eichenberger vorm. Pressler)
  • Commission contre les logements insalubres, 21-23 rue du Fossé des Tanneurs
    1900, Propriétaire, Mlle Hettiger, demeurant au n° 23. La fenêtre du cabinet d’aisance au rez-de-chaussée doit pouvoir s’ouvrir
    1915. Commission des logements militaires. Les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations
    1922. Marie Hinker fait remarquer qu’elle a vendu depuis trois ans la maison dont les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations
    1924. La Police du Bâtiment note que les cabinets d’aisance sont propres (propriétaire, Bumb, marchand de fromages à Schiltigheim) – Le maire accorde des délais puisque les cabinets sont propres
  • 1934 – Le propriétaire A. Schmitt (demeurant 14, rue Richard Brunck) déclare que le bâtiment est en mauvais état et qu’il faudrait le reconstruire. La Police du Bâtiment visite les lieux en présence du propriétaire. Le n° 21, sans cour, a un rez-de-chaussée occupé par un commerce de crin végétal, un étage (une chambre, vestibule et cuisine, 2,50 mètres de haut) et un étage mansardé (une petite chambre, vestibule et cuisine, 2 mètres de haut). Le seul cabinet d’aisance se trouve au rez-de-chaussée. Le sous-sol bas de plafond occupe une partie de la surface. Les étages ne sont pas habités. La visite n’a pas permis de constater l’humidité rapportée par le locataire du magasin.
    Le n° 23 a un rez-de-chaussée (magasin, dépense et cuisine), premier étage (cuisine, chambre et terrasse vers le Fossé des Tanneurs), deuxième étage sans balcon et grenier. Le sous-sol comprend deux niveaux dont celui du bas est voûté. Le bâtiment est loué au marchand de fromage Kempf. La hauteur des pièces est comprise entre 2 mètres et 2,50 mètres. La visite n’a pas constaté d’humidité.
    Les bâtiments ne sont pas insalubres. Le propriétaire devra remettre en état l’escalier au n° 21.
  • 1934 –Charles Gross (Au bon lit) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 21, rue du Fossé des Tanneurs – Autorisation
  • 1936 (février) – L’architecte A. Unser (17, rue du Général Uhrich) déclare que les deux maisons qui appartiennent à Aloyse Schmitt seront démolies
    1936 (mars) – L’entrepreneur Jacques Piaia (14, rue du Neufeld au Neudorf) démolit les bâtiments
  • 1937 (janvier) – Le tenancier de l’hôtel Saint-Hubert a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse vers le Fossé des Tanneurs et vers la rue du Coin Brûlé. Le propriétaire Aloyse Schmitt devra en réduire la saillie – Demande par laquelle Aloyse Schmitt sollicite une dérogation pour l’enseigne vers la rue du Coin Brûlé interdite à la circulation. – Autorisation, à titre dérogatoire vers la rue du Coin Brûlé
  • 1936 (septembre) – L’entreprise G. di Pol et fils (route de Mittelhausbergen à Cronenbourg) demande au préfet l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1936 (février) – Aloyse Schmitt et Marthe Didier déposent une demande de construire un hôtel-restaurant sous la direction de l’architecte A. Unser (17, rue du Général Uhrich). La façade vers le Fossé des Tanneurs sera revêtue de travertin jusqu’au premier étage. Les fenêtres seront encadrées de pierre de taille. La façade vers la rue du Coin Brûlé sera crépie, les encadrements de fenêtre aussi en pierre de taille. La cour intérieure sera couverte d’une toiture en verre.
    La Division VI n’a pas d’objection à faire à la façade vers le Fossé des Tanneurs. Elle demande que vers la rue du Coin Brûlé la façade à partir du troisième étage soit en retrait de 1,50 mètre puisqu’elle dépasse la hauteur maximale réglementaire. La cage d’escalier ne devra pas dépasser de la corniche principale et ses angles devront être arrondis.
    1936 (mars) – La Commission des Beaux-arts n’a pas d’objection à faire
    Aloyse Schmitt demande de ramener le retrait de 1,50 mètre à 1,25 mètre et de réduire la cour intérieure à une profondeur de 2,50 mètres. – Plan des troisième, quatrième et cinquième étages
    1936 (avril) – Aloyse Schmitt est autorisé à construire un hôtel-restaurant sur le terrain sis 21-23 rue du Fossé des Tanneurs et 16-18 rue du Coin Brûlé. La façade vers la rue du Coin Brûlé devra être en retrait de 1,25 mètre à partir du troisième étage. L’autorisation est accordée à titre dérogatoire quant au nombre d’étages habitables et à l’occupation complète du terrain par le nouveau bâtiment. – Plan de situation
    1936 (juin) – Certificat de réception du gros œuvre
    Suivi des travaux – Le plafond en béton armé du troisième étage est terminé, mai 1936. Les plâtriers et les électriciens travaillent, juillet. Les travaux intérieurs se terminent, le propriétaire occupe la maison, novembre 1936.
    1937 (février) – L’inspection sert de réception finale
    L’entreprise de construction Ch. Urban (1, rue Schertz au Neudorf) a transmis la cote justificative des calculs pour le béton armé
    1937 (janvier) – Le ramoneur Allmendinger certifie que les cheminées sont en bon état
    1397 (mai) – Permis d’occupation
  • 1936 (novembre) – La préfecture demande si le rez-de-chaussée est conforme pour y installer un débit de boissons. La Police du Bâtiment répond que le bâtiment neuf répond aux prescriptions ministérielles du 23 avril 1890 et à l’arrêté municipal du premier décembre 1931.
    1937 (avril) – Le préfet autorise Aloyse Schmitt à transférer le débit de boissons sis 46, Grand rue (acquis par acte sous seing privé du 25 février 1937 de Marie Koehly) au 21-23, rue du Fossé des Tanneurs à l’enseigne débit de vins Saint-Hubert
  • 1936 (mai) – L. Widmann est autorisé au nom d’Aloyse Schmitt à installer un ascenseur électrique
  • 1938 (mars) – La Police du Bâtiment constate qu’Aloyse Schmitt a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. – Demande, croquis – Autorisation
  • 1942 – M. Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques – Autorisation – Photographie du rez-de-chaussée
  • 1944 – Aloyse Schmitt, né à Forstheim le 24 juin 1887, demande l’autorisation d’héberger des hôtes
    Rapport d’inspection. Le deuxième et le troisième étage ont chacun trois chambres, les quatrième et cinquième étage cinq chambres. La hauteur des pièces est de 2,80 mètres (deuxième étage), 2,70 mètres (troisième étage), 2,60 mètres (quatrième étage) et 2,50 mètres (cinquième étage).
  • 1948 – Aloyse Schmitt demande l’autorisation de transférer un débit de boissons titrant plus de 23° d’alcool du 4, rue de la Râpe au 21-23, rue du Fossé des Tanneurs – Rapport sur les locaux, conformes aux prescriptions
    1949 – Il demande l’autorisation de continuer à exploiter l’hôtel qu’il a ouvert en 1937 – Rapport sur les locaux
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate qu’Aloyse Schmitt a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à l’hôtel Saint-Hubert sis Fossé des Tanneurs – Demande – Autorisation
  • 1950 – Le préfet autorise Nicolas Emile Schmitt à exploiter le débit de boissons titrant puis de 23° d’alcool, auparavant tenu pas Aloyse Schmitt
  • 1952 – Nicolas Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son débit de vin – Autorisation
  • 1955 – Le préfet autorise Raymond Aloyse Schmitt, né à Strasbourg le 2 novembre 1923, à exploiter l’hôtel Saint-Hubert (18 chambres)
  • 1957 – M. Gillmann informe la Police du Bâtiment qu’il retire une des enseignes et qu’il reprend les autres de l’hôtel Schmitt
    1957 – O. B. Herrmann (applications générales de l’électricité, 14, rue du Marais Saint-Gall à Kœnigshoffen) demande au nom de madame Gillmann l’autorisation de poser une enseigne au néon (libellé Hôtel Saint-Hubert), en blanc et vert à bordure rose. – Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1957 – Ida Meyer demande l’autorisation d’exploiter l’hôtel Saint-Hubert – La Police du Bâtiment fait son rapport, l’hôtel comprend 25 chambres
    1958 – Le préfet autorise Ida Meyer à exploiter le débit de boissons suivant bail verbal des époux Gillmann
    1959 – La préfecture demande un certificat de conformité sur le restaurant débit de boissons
  • 1959 – Les époux Gillmann (demeurant 40, rue du Faubourg national) déposent une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Albert Bernhardt (2, rue de la Fédération à la Meinau) – Dessins – Autorisation d’aménager une porte d’entrée au rez-de-chaussée – Travaux terminés, avril 1959
  • 1960 – Le préfet autorise Yvonne Krauser née Haas à exploiter le débit de boissons (vente de fonds de commerce par Ida Meyer à la requérante le 23 février 1959)
    Le préfet et Marie Gillmann née Larage demandent un rapport sur les locaux occupés par le débit de boissons
    1960 – Le préfet autorise Marie Gillmann née Larage qui a racheté de Mme Krauser le fonds par acte passé le 11 février 1960 à transférer et à exploiter le débit de boissons de troisième catégorie du 1, rue du Magasin-à-fourrages (A la Gerbe d’or) au 21-23, rue du Fossé des Tanneurs, en remplacement de la licence de troisième catégorie Au Saint-Hubert.
  • 1960 (septembre) – Mme Gillmann demande l’autorisation de poser une rampe de néon au-dessous du balcon
    1960 (décembre) – La même demande l’autorisation de poser une double enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1962 – L’entreprise de crépissage Di Pol (128, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) est autorisée à occuper la voie publique (rue du Fossé des Tanneurs) pour crépir la façade
  • 1961 – Sigfried Waibel demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Saint-Hubert – La Police du Bâtiment fait son rapport. Les locaux comprennent une salle de restaurant (35 m²), un petit local (10 m²), une cuisine, des toilettes et un urinoir.
    Le préfet autorise Sigfried Waibel à exploiter le débit de boissons qu’il loue de Mme Gillmann née Larage par bail passé le 7 avril 1961
  • 1971 (avril) – Charles Mathis, né le 21 janvier 1928 à Hœnheim, demeurant à la Robertsau (Fuchs am Buckel) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Saint-Hubert. Le préfet demande un rapport sur les locaux. Les locaux comprennent une salle de restaurant (37 m²), une cuisine, des toilettes et un urinoir.
    Le préfet autorise Charles Mathis à exploiter le débit de boissons
    1971 (septembre) – Même requête par A. Sebastia qui exploite l’Hostellerie à la Bonne Truite à Lapoutroie
    1971 (octobre) – Antoine Sebastia souhaite aussi exploiter l’hôtel. La Police du Bâtiment constate que l’hôtel a 23 chambres pourvues d’installations sanitaires réglementaires (4 chambres au premier, 4 au deuxième, 5 chambres à chacun des troisième, quatrième et cinquième étages)
    Le préfet autorise Antoine Sebastian, né le 25 septembre 1916 à Tolodella, à exploiter l’hôtel-restaurant Saint-Hubert sis 21-23 rue du Fossé des Tanneurs
  • 1971 – Le maire demande au propriétaire Gillemann, demeurant route de la Wantzenau, de ravaler la façade rue du Fossé des Tanneurs
    1971 – L’entreprise G. Fi Filippo demande au nom du propriétaire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, janvier 1972
  • 1972 – Andrée Bendavid née Tissot, née le 3 août 1929 à Drusenheim, demeurant 14, rue des Bécasses au Neuhof, demande l’autorisation d’exploiter l’hôtel-restaurant Saint-Hubert – La Police du Bâtiment fait son rapport (comme ci-dessus)
    Le préfet autorise Andrée Bendavid née Tissot à exploiter l’hôtel et le débit de boissons de 4° catégorie
  • 1973 – L’exploitant demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (libellé Kronenbourg et Crêperie Grill Snack) – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1974 – La brasserie Kronenbourg informe la Police du Bâtiment qu’elle a remplacé l’ancienne enseigne par une nouvelle
  • 1974 – Rapport de la commission de sécurité
    1975 – Nouveau rapport qui constate que les prescriptions du précédent rapport ne sont pas respectées. Le maire écrit à l’exploitant et au préfet qui demande au maire de faire appliquer l’article 55 du décret du 31 octobre 1973 prévoyant que le maire peut ordonner fermeture des établissements exploités en infraction audit décret. Le maire répond qu’il a parfois suffi que la Direction de la Réglementation intervienne, ce qui évite de prendre des mesures extrêmes.
    1978 – Rapport de la commission de sécurité. L’établissement tient un registre de sécurité. Il devra faire les travaux imposés dans les meilleurs délais
  • 1989 – La Police du Bâtiment constate que les enseignes lumineuses Kronenbourg et Crêperie sont en mauvais état. Le maire demande à l’exploitant de les retirer
    La société Publi-Est (de Bischwiller) demande au nom de M. Bendavid l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face (Dessin, libellé Crêperie, Vidéo crêpe) – Autorisation – Carte, Vidéo Crêpes St-Hubert. Spectacle variétés vidéo – L’enseigne n’est pas posée conformément au projet (non pas à gauche du balcon mais sur le balcon) – La société Publi-Est répond que l’enseigne était dissimulée par le balcon en venant du sud.
    1990 – Les parties conviennent de poser l’enseigne à l’horizontale au-dessous du balcon (croquis) – L’enseigne a été déplacée
  • 1993 – Rapport de la commission de sécurité
    1994 – Le maire rappelle à Mme Bendavid qu’elle doit respecter les conclusions du rapport. Elle déclare avoir commandé les travaux. Le maire demande un échéancier
    1994 – Rapport de la commission de sécurité qui constate que les travaux sont en cours
    1996 – Rapport de la commission de sécurité

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du tourneur Sébastien Schwartz dans le Livre des communaux (1587)
Sébastien Schwartz doit s’être marié en premières noces avec Attale dont il a un enfant en 1563 (début des registres de la paroisse) puis en secondes noces (1569) avec Elisabeth, veuve du cordonnier Thomas Lerch

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 55) 1563. vff freitag den 5. februarÿ. P. Bastian schwartz, m. Attala, I. Margrett. Comp. Eberhardt drenner, Ursula Caspar N des Kannengiessers haußfrau vff dem Barfüsserplatz, Elisabeth Hans Landaws des kürßners nachgelaßene dochter (i 32)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 113)
1569. Dominica Paschalis. Bastian Schwartz der dreÿer wonhafft am Brendt. Ende bei Jeronimus hatten* Elisabeth Thoman Lerch. des schuhmachers v.laß. Wittfraw. Eingesegnet Am Montag den 18. Aprilis, Außgang vff der oberstraßen in N Kutzel des schuhmachers hauß (i 61)

La maison reviendrait à Sébastien Schwartz ci-dessous, qui devrait être leur fils et qui épouse en 1586 Elisabeth, fille du sergent des subhastations Adolphe Wilhelm

Mariage, cathédrale (luth. p. 114)
1586. Dominica Paschatos 3. Aprilis. Sebastian Schwartz der dräher und Elisabeth Adolf Wilhelm des Kanthausknechts nachg. tochter (i 60)

Sébastien Schwartz est élu en 1596 sergent municipal. Il présente pour caution Ulrich Geiger qui dépose pour lui mille florins à la Tour aux deniers.
1596, Conseillers et XXI (1 R 75)
Silberknecht dienst. 144. Schneider der Schenck. 128. Hans Kutschel. 130. Sebastian Schwartz erwehlt. 145-a. schwert. 148.
(f° 144) den V. Maÿ – Silberknecht dienst
Also ist auch wegen Silberknechts dienst d. buchlen gelesen vnd befragt ob Jemandt gebetten vnd darum* Erkant word. d. Zwen Hhn ein Ausschutz mach. sollen vnd biß Sambstag wid. bing.. H. Beinheim, H. Bochen

(f° 145-v) Sambstag den VIII Maÿ – Sebastian Schwartz würdt Silberknecht
Ist d. Amptbuechlin verlesen weg. Silberknecht dienst vnndt nach gehabter umbfrag ob Jemandt gebetten. Erkant Sebastian Schwartz Ist Silberknecht erkant, doch d. er vermög alter ordnung so Im auf dem Pfenningthurn vorgelesen würdt für 1000 fl. bürgschafft leiste.

(f° 148-v) Montag den X Maÿ – Sebastian Schwartz Silberknecht schwert ordnung
Reg. H. Ammr. Zeugt an demnach vergangenen Sambstag Sebastian Schwartz Zum Silberknecht geordnet vnndt erkant d. es beÿ alter ordnung pleiben soll dar für 1000 assecuration halb haben Statt vnd Amt nach Ihme Schwartzen geschickt vnd derselbig angezeugt, der hatt vermeldt d.h. d. Ulrich Geiger burg. für Ine sein woll. So ist auch dorauf d. Gegen selbs Zum H Amr. kommen vnd sich desser erclert d. er burg. sein woll. Also halt de dofür der burg sey anzunehmen vndt er herein Zulaßen d er die ordnung schwert. Hat geschworen vnndt soll er den Silberknecht burg auf dem Pfenningthurn fürstellen.

Mention de Sébastien Schwartz dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un). Il obtient notamment une augmentation de son salaire de sergent à l’audience du consul régent.
1597, VII 1312 Bauherren, Bastian Schwartz der Silberknecht clagt. 42.
1598 Conseillers et XXI (1 R 77), Herrenknecht dienst. Simon Walther der Mehlman. 383. Sebastian Schwartz der Silberknecht. 383. Hans Bentz, Michel
1600 Conseillers et XXI (1 R 79), Sebastian Schwartz der Silberknecht vmb Mehrer besoldung. 322.
1605 Conseillers et XXI (1 R 84), Sebastian Schwartz [der Silberknecht] vmb vermehrung seiner besoldung. 350.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85), Bastian Schwartz silberknecht besoldung gebessert. 277.
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
Silberknecht Sebastian Schwartz auf des Hn Ammeisters stuben sagt dienst uf. 303. wider bestellen. 306. 309. 312. 317. 321.

Sébastien Schwartz renonce à son poste de sergent à l’audience du consul régent. Comme il a servi la ville pendant vingt-trois ans (sergent aux communaux puis à l’audience du consul), il sollicite une pension.
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
(f° 303) Silberknecht Sebastian Schwartz auf des Hn Ammeisters stuben umb erlaßung diensts v. g. gelt
Bastian Schwartz der Silberknecht auf des Hn Amsts stuben, thut sich bedenck. d. er Zum almendt botten vnd ietzigem dienst befindet, dabeÿ er auch 23 Jar geweßen, d. er aber leibs halb den Silberknecht dienst nit weitter versehen Kan, will er solchem angekündet vnd vmb g.. gelt gebetten haben. Erk. Man soll den dienst von Ime aufnehmen, seines dienstgelts erkundig vnd bedenck. ob er Zu begnadig. vnd sollen Rhathn deßweg. vmb Komm. lassen. H. Schilling H Lips

1619, Protocole des Quinze (2 R 47) Sebastian Schwartz vnd Jacob Künstler wegen Spillenmacher handwercks, Träher Articull. 54.

Le tourneur en fuseaux Sébastien Schwartz vend la maison au cordonnier Jacques Claus et à sa femme Chrétienne Herr

1624 (3. Jan. [febr.]), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 5
Kauffverschreibung Jacob Clausen des schuhmachers
(Extendirt wie in Contractbuch de anno 1624 folio 156 Zubefind.) Erschienen Sebastian Schwartz der Spillentreger alhie, bekhante
in gegensein Jacob Clausen des schusters alhien vndt Christinæ Herrin seiner ehelichen haußfrawen, (verkaufft)
Ein behausung, hoffstatt sampt ein höfflin vnd schöpfflin vff den graben alhie im Brandten Endt einseit neben ihme dem Verkauffer selbsten, 2.seit hannß Breÿen dem Becken hind. vf den graben stoßend gelegen so gantz ledig vnd eÿgen, vnd ist der Kauff geschehen per 200 pfund d st.
Dabeÿ auch abgeredt, daß ihme dem verkeuffer allein sein leben mans (vnd seine Erben od. nachkommen nicht) daß aller oberst Bünlin in solchem Jetzv.kaufften hauß Zugebrauchen vnd ihme auch den gang Zum waßer hinab Zuhaben vergonnt beede parten aber anstat der dielen vndt, in gemeinen costen ein scheidt maur vff führen vnd machen zulaßen schuldig sein sollen

Jacques Claus épouse en 1612 Chrétienne, fille du batelier Jacques Herr
Mariage, cathédrale (luth. p. 283, n° 48)
1612. Dom. 4. Trinitatis. Jacob Claus der schumacher und Christina Jacob Herrn deß schiffmanns n.g. tochter (i 145)

Veuve, Chrétienne Herr se remarie avec le cordonnier Thiébaut Metzger, fils de Sébastien Metzger : contrat de mariage, célébration
1627 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 408-v
(Protocollat. fol. 285 – Eheberedung) Erschienen hannß diebold Metziger d. schuomacher mit beÿstand Christoffel hagen schuomachers burgers Zu Straßburg Ane eim,
So dann Christina Herrin weÿland Jacob Clauß des schuomachers s. Witwe, mit beÿstand Vlrich huter Biersieders Ihres geordneten Vogts Am And.n theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 74)
1627. Dom. X Trinit : 29. Julii. Hanß Theobald Metzger der schumacher Bastian Metzgers burgers b. schumachers allhie Sohn und Christina Jacob Claußen des schumachers nachgelaßene Wittwe. copulatio 6 Aug. Z.J S. Peter (i 39)

Thiébaut Metzger et Chrétienne Herr vendent la maison au barbier David Sultzer

1627 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 537
Erschienen hannß dieboldt Metzger der schuhmacher vnd Christina Herrin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein hannß Dauid Sultzers deß Barbierers auch burgers alhie (verkaufft)
Ein behausung, hoffstat höfflin mit allen and.en Zugehörd alhie am Brändtenendt neben N. N. dem Schreiner j. vnd 2. seit neben Bastian Schwartzen gewesenen Sÿlber Knechts vff deß herren Ammeisters stuben Erben, hinden vff den Rindshäutergraben stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 7. lb 10. ß d gelts Daniel Steinbocken Würth im Falcken Kellern stehet in hauptgut mit j. C L. lb abzulosen, auch Joh. Bapt: an solchem Capital 12. ln 10. ß d abzulößen sonst ledig eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen vber die beschwd, so die Käuffer vff sich genommen per Lxxv lb
Dabeÿ gewesen Ulrich Hueter d. Biersieder, Bastian Metziger der schuhmacher sein V.käuffers Vater, vff ihr der V.keüffern, So dann vff deß Keüffers seiten hannß Starck Meelman, alle burger alhie

Le chirurgien David Sultzer épouse en 1620 Marie, fille du meunier Adam Starck (l’acte porte la mention contradictoire, la vierge Marie, veuve du meunier Adam Starck)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1620 Hans David Sultzer der Wundartzt V. Jungfr. Maria Adam Starcken deß Müllers selig wittib den 15. Febr. (i 155)

David Sultzer loue au nom de sa mère Marie Krafft, veuve du chirurgien Henri Sultzer un logement au sellier Jean Hetzel
1620 (ut spâ [xiiij. februarÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 92
(Inchoat. in Prot. fol. 75.) Erschienen hannß Dauid Sultzer der balbierer vnd schneidt Artz burger Zu Straßburg
hatt In gegenwärtigkheit hannß hetzell des sattlers burgers Inn Straßburg Als geschwornen Vogts Mariæ Krafftin, Wÿland Heinrich Sultzers des schneidt vnd Wundt arzts seeligen witwen sein hannß dauid Mutter
offentlich verÿehen, das Er Ihme & von ermelter seiner Mutter Vier Jahr lang nach einander Volgend so vff Mariæ Verkündung Jetznechst künfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß Inn derselben Mariæ Krafftin behaußung Inn der statt Straßburg beÿ der Eülen Am Steinern brückell Ein stub, Zwo Kammern vnd ein Kleines Kellerlei sampt einem platz Zum holtz legen Vff der bünen entlehnet und bestanden hette, für vnd vmb einen Jährlichen Zinß benantlich Sechs pfund pfenning Straßburger

Les barbiers entendent empêcher David Sultzer qui dirige l’hospice des teigneux d’exercer son métier en arguant de risques de contagion. L’affaire se continue dans le registre manquant de l’anné suivante.
1628, Protocole des Quinze (2 R 56)
Balbierer Ca. Hannß David Sultzer Bosenvatter vnd Barbierer
(f° 330-v) Sambstag den 6. Xbris – Hannß David Sultzer Bosenvatter Ca. Barbierer
Hannß David Sultzer Bosenvatter vnd Barbierer Alhie Erscheint vbergibt Ca. Barbierer Meisterschafft /:Hannß, deren Zunfft Meister Hannß Conrad Meyern In Mundt vkündt:/ vnderthänig Supplicat. & pit Abhor & Nitt verlesen, sondern bericht Jr Wormbser, gedachte Meisterschafft wolle Supplicanten nit gestatten sein erlehrnt handwerckh Zutreiben, darumb daß Er den Erbgründt curire, da dich hiengeg. der blatterscherer Welcher mit preßhafftern vndt sal: venia vnflatreiche leüthen vmbzugehen, sein offene werckstatt & Zu dem es auch Jedem ohne daß freÿ gestallt, dißer oder Andere hülff Zugebrauch. Erkandt, Soll ferener v.kündt w.den.

(f° 332-v) Montag 8. xbris – Barbierer Zunfft Ca. Sultzer
Barbierer Zunfft p. Conrad Meÿer Erschienen, Ihme hab gegenwertiger Hannß David Sultzer v.künd. laßen, begere Meisterschafft v.schinen t ein Schrifft producirt, welches er gegentheil hiemit notificir Meÿer erhalt daruff Copeÿ.

(f° 366) Sambstag 27. xbris – Barbierer Meisterschafft Ca. Sultzer
Barbierer Meisterschafft wegen Erscheint Gabriel Brenstein, Paul Becker vndt Hanß Jacob von Zabern Ca. David Sultzern blatterscherer & Vbergeben Gegenhandtlung & Ille pit vnndt Erhalt copeÿ vnd 14 tag hatt ein beÿkag sub N° 1.
(manque le registre de 1629)

Le chirurgien David Sultzer et sa femme Marie Starck vendent la maison à Elisabeth Eberhard, femme séparée d’Ulric Haan qui a quitté la ville.

1635 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 42
Wir ut spâ [Joachim von Berstett] erschienen ist vnser Burger Dauid Sultzer der Blatzeartzet, vnd Maria Starckin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Elisabeth Eberhardtin, vnsers außgewichenen Burgers Ulrich Hanen gescheidner Haußfrawen, so mit beÿstand ihres von vns geordneten Vogts Jacob Kesselins, deß Maurers, und Isdaac Göttlers, Vnderhändlers, Zugegen,
hauß, hoffstat und höfflin mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. Am Brendtein Eindt einseit neben (-) dem Schneid. anderseit (-) dem Schreiner, hinden vf dem Gerbergraben stoßend so noch verhafftet ist vmb 150. lb d Daniel Steinbocken, Weinschancken im Falckenkeller alhie – vber die beschwerde so die Käufferin vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 75 Pfund

Originaire de Brackenheim en Wurtemberg, Ulric Haan épouse en 1608 Elisabeth, fille du faiseur de pain d’épices Henri Eberhard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 69 n° 9)
1608. Dominica Quinquages: 7. Februarÿ Ulrich Haan der beck von brackenheim aus dem wirttebergerlandt J Elisabeth Heinrich Eberhardt des lebküchers tochter alhie Eingesegnet (-), i 71

Ulric Haan (ici originaire de Backenheim) devient bourgeois par sa femme huit mois après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 902
Ulrich Haan von Backenheim Inn wurttenberg. landt d. Beckh Empfahet d. Burgerrecht Von Elisabetha Heinrich Eberhardts deß Leppenkuchers dochter will Zu den Beckhen dienen Actum den 20 8.bris Ao 1608.

Le farinier Ulric Haan demande l’autorisation de fabriquer des pains d’épices dans la maison qu’il vient d’acheter au faubourg des Maisons neuves (ensuite Faubourg de Saverne). Les préposés estiment que les lieux ne conviennent pas d’autant qu’un teinturier habite la même maison.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 28) Sambstag den 2. Februarÿ – Ulrich Hahn Ca. Becken
Ulrich Hahn der beck vnnd Mehlmann, erscheint, vnnd vbergibt durch Dromerern ein Underthänige Supplication, So verlesen, pittet darinnen, auß eingeführten Ursachen, Ime Zu bewilligen, neben dem Meelwerck, in seiner erkaufften behaußung in der Vorstatt ane der newen Zeilen, so ohne daß d. feürrecht hatt, auch des Lepküchen bachens sich Zugeprauchen, & Darneben meldet er ferner mündlich, Wann es sich etwann inn Künfftigem füegen solt, daß er das becken handwerck auch treiben Wolt, So were ebenmäßig sein pitt, Ime solches auch gnedig Zu Zulassen.
die Feürherren referiren, das sie vor ohngefehr dreÿen wochen, Inn des Supplicanten behaußung vfm augenschein geweßen aber dieselbige allso befunden, das sie Ime von wegen der nidere, enge vnns hotzwerck, auch das eben inn dißem hauß albereit ein Ferber, sein begehren abschlagen müssen.
Erkant, Mann soll Ime sein begehren ane dißem ort nachmahlen abschlagen, aber darbeÿ anzeigen, Wann er sein bessere gelegenheit haben könne, mög er beÿ mein Herren wider ansuchen B. Mr.

1616 XV (2 R 46) Ulrich Hahn. 114. (in der Wilhelmer gaß)
1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Ulrich Haan contra Hans Schutzen. 279. contra Sibner Gericht. 331.
1619 Conseillers et XXI (1 R 101) Hans Schetz von Waldkirch contra Ulrich Haan den Lebkuecher. 9.

Elisabeth Eberhard demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de 50 florins à Unterweissach dans la juridiction de Backnang
1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 145) Sambstag den XVII Junÿ – Elisabeth Eberhardin vmb fürschrifft.
Elisabeth Eberhardin Ulrich Haanen, des ausgedrettenen haußfrauw, erscheint vnd vbergibt per Tromern supp.lon vmb intercessionales ahn Schultheiß. vnd Gericht Zu vnderweÿßach Reichenberger ampts, Backenauwer vogtei Im würtenberg. landt vmb hindersellung 50 fl. so ermeldter Ihr Mann, beÿ Martin haanen Zu Backenauw, aussprechen hatt, damit er Ihne nicht Zu hand. komme, sond. Ihr vnd Ihren armen Kindern Zum vnd.halt entschlagen werd. moege. Legt Zugleich *bei die bekantnus vber dieser schuld vnder hilarÿ Meÿers handt sub A. Erkandt, *nd ist die begerte verschrifft Zugelaßen. H. Mug H Dr Eßbach.

Le fabricant de pain d’épice Ulric Hahn que la guerre empêche de vendre des marchandises à la campagne demande l’autorisation de cuire du pain. Comme il a cinq jeunes enfants et une jambe paralysée, les Quinze l’y autorisent à condition que la vente aux campagnes ait lieu chez lui et non derrière la cathédrale.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
(f° 25) Sambstag den 16. Febr. – Ulrich Hahn Ca. Beckenzunfft
T. Ulrich Hahn der Lebküchler Erscheint, hatt Vorgebiethen laßen Conrad Mohren einer Ersamen Zunfft der Becken Zunfftmeister, sagt weilen er beÿ diesen Kriegs Zeitten seine Wahren nicht auffs Land verkauffen Kann, daß becken handwerck aber ordentlich gelernet. So were sein vnderthenige bitt, daß er allein etlichen bawrleüthen, die Ihne angesproch. so lang daß Kriegswesen dawre, machen möge. D. Reng. nôe Citati, bitt bedacht bis ad proximam. Erkannt, Zeit biß ad proximam Zugelaßen.

(f° 29-v) Sambstags en 23. Februarÿ – Beckenzunfft Ca. Ulrich Hahn
D. Reng vbergibt weg. Schöffel vnd Gericht Brodbecker Handwercks Supplication Ulrich Hahn den Ulrich Hahn, der hette beÿ Mh Hn vor 8. tagen vmb vergönstigung angehalten, entweder alß ein haußfewrer, oder hinder daß Münster brod zu bachen, Wann es aber wider articul vnd er sein Jharacht nicht alhie Zugebracht, So were Ihres vnderth. bitten, Ihme sein begehren abzuschlagen Vnd sie beÿ Ordnung Handzuhaben &
Tr. gestehet, daß ein Vierthel Jhar gemangelt , allegirt die beschwerliche tewre Zeit, vnd daß bemelter Lebküchler 5. Junger Kinder vnd ein Lamenfuß habe, begehr allein den Land vnd bawrsleüthen Zubachen, bitt vmb dispensation.
D. Renger, widerholt Ihr Schrifftt vnd Setzts.
Erkant, Soll Ihme ein Vierthel Jhar dem Landvolck vnd frembden allein ins hauß, vnd nicht hinder das Münster Zubachen erlaubt sein. B. Mr.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1658 après la mort de l’aubergiste Daniel Steinbock auquel l’immeuble était hypothéqué selon les actes ci-dessus passés en 1627 et en 1635. L’étudiant Daniel Steinbach, un de ses héritiers collatéraux, le vend au tisserand Christophe Bodenmüller sans remettre de titres de propriété mais en s’engageant à les rechercher. L’acquéreur est propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 23)

1667 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 299-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen H Daniel Steinbach L.L. Studiosus, unter assistentz H Laurentÿ Treutels Notarÿ
in gegensein Christoph Bodenmüllers deß Leinenwebers, mit beÿstand Jacob Streich. deß Leinenwebers seines Schwähers und hannß Braüchels deß Schneiders
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am brennten End, einseit neben dem Käuffern selbsten, anderseit neben Jacob Ennßel dem Schuhmachern, hind. uff den Rindshäuter Graben stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen – umb 60 Pfund pfenning
Vnd dieweil anietzo sich keine über die verkauffte Behaußung sagende Documenta befund. so gelobte der Verkäuffer derenselben nicht allein nachzufrag. sondern auch, so bald sie Zur ahnd gebracht würd. solche dem Kauffer fideliter einzuhändigen

Christophe Bodenmüller épouse en 1651 Barbe Hetzel, veuve du tisserand Jean Schneider : contrat de mariage, célébration
1651 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 95
(Protocoll. fol. 164 – Eheberedung) Erschienen Christoph Bodenmüller der Leinenweber und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Philipß Härlins deß Leinenwebers und Burgers alhie an einem,
So dann Barbara Hätzelin weÿl. hannß Schneiders deß Leinenwebers und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand Georg Bachers deß Leinenwebers und burgers Zu Straßburg ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 532 n° VII)
1651. Dom : Quinquages. Christoph Bodenmüller d. leinenweber vnd Burger alhie Barbara Schneiderin, Hanß Schneider deß leinenwebers vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib (i 281)

Originaire de Biberach, Christophe Bodenmüller devient bourgeois par sa femme
1651, 4° Livre de bourgeoisie p. 274
Christoph Bodenmüller der Leinenweber von Biberach empfang, d. Burgerrecht von seiner haußfr. Barbara hannß Schneiders deß Leinenwebers We. vmb 8 Goldt fl. ist ledigen standts gewesen, Würd Zu den Tuchern dienen. Jur. den 6. Martÿ 1651.

Christophe Bodenmüller se remarie en 1657 avec Elisabeth Streich, fille du tisserand Jacques Streich : contrat de mariage, célébration
1657 (20. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 449
(Prot. fol. 88. fac. 2. – Eheberedung) Erschienen Christoph Bodenmüller der Leinenweber, Und Burger Zu Straßburg alß Hochzeiter, mit beÿstand hannß Brüchels deß Schneiders Undt Hannß Philipß Härlin deß Leinenwebers beeder Burgere alhier an einem,
So dann Jungfr. Elisabetha Jacob Streichen deß Leinenwebers eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand ersternannts ihres Vatters, wie auch Michael Schmidts deß Kachlers ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 83, n° LXI)
1657. Mehr zum 1. mal Sonnt. 24. Trin. d. 8. 9.b. Christoph Bodenmüller der leinenweber vnd burger allhie vnd Elisabetha, Jacob Streichen des Burgers v. leinenwebers Eheliche Tochter. Mont. 16. 9.f. Maurst. Münster, Thiergart. (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue du Coin Brûlé. Ceux du mari s’élèvent à 150 livres, ceux de la femme à 162 livres.
1658 (5.1.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 8)
Inventarium vnd beschreibung der Jenigen haab, Nahrung v. güttere, liegend v. vahrende, so der Ehrsame Meister Christoph Bodenmüller, leinenweber v. brg. Zu Straßburg und hingeg.Sie Elisabethæ Streichin seiner Efrwen in den Ehestand ihme Zugebracht (…) Act. In beÿsein des Ehrsamen meister Jacob Streich, leinenweber, der Fr. Vatters vnd H Michael Schmids Kachlers deroselb. noch ohnentledigten Vogts, Dienstags d. 5. Jan. 1658.

In einer in d. St. St. am Brendt Endt gelegener v. dem Mann für unverändert Zustehendiger behaußung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung So deß Manns unverändert. Item Ein behaußung, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebewen, begriffen, Rechten, Zugehördt. vndt Gerechtigkeiten in der Statt Straßburg am Brenden End gelegen einseit neben H Daniel Steinbockhen, anders. neben Weÿland hÿeronimi Hatten seel: Erben, hinden auf den Gerbergraben stoßend, so freÿ ledig vndt Eigen. Darüber sagt Ein Pergamentiner Kauffbrieff mit der St. St. Contract Innsigell verwahret, datirt den 29. Octobris Anno 1647 darbeÿ noch dreÿ Lateinische alte pergamentine Kauff vnd abgelößte Zinßbrieff gebunden Zubefinden alles mit N° 1 not.
Deß Manns Unverändert gutt, haußrath 146, Werckzeug 30, Frucht 1, Baarschafft 3, Summa summarum 180 lb. – Schulden 30, Nach deren Abzug 150 lb
Der Frawen Zugebrachte Nahrung, haußrath 119, Silbergeschmeidt 7, Guldine Ring 11, Baarschafft 17, Schulden 8, Summa summarum 162 lb

Accord entre Catherine Hetzel de Willstätt et son beau-frère Christophe Bodenmüller au sujet de la succession de Barbe Hetzel
1657 (10. Sept:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 390-v
Erschienen Catharina Hetzelin von Willstett mit beÿstand Martin Bratfisches deß Gerbers und Lederberaÿters Zu Straßburg, beÿ deme Sie sich in diensten auffhalt
in gegensein Christoph Bodenmüllers deß leinenwebers ihres Schwagers mit beÿstand Johann Bodenmüllers deß leinenwebers seines Bruders
bekannt, Wiewohlen ihme Christoph Bodenmüllern, seines abgelebt. Eheweibß Barbaræ Hetzelin, ihr Catharinæ eheleiblich Schwester nunmehr seel. Verlassenschafft, vermög der am 5.t Februarÿ a° 1651 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Eheberedung heimbgefallen seÿe, So hette Jedoch Er Bodenmüller, auß schwägerlich. affection, Ihro Catharinæ, alle besagte Barbaræ verlaßene Kleÿd. und weiß. Zeug gleichwohl mit dem anhang verehrt, daß sie dadurch nicht allein umb daß ienige so bemelte Catharina von weÿl. hannß Schneiders dem leinenwebern seel nach Innhalt deß über seiner Verlassenschafft durch H Christoph Scheüblern Notarium in a° 1650. vffgerichtet. Inventarÿ, ererbt, und mehrgenannte Barbara alß deßelben Wittib ihr leben lang widems weiß Zu geneiß. gehabt, außgewieß. sein (…)

Elisabeth Bodenmüller est admise le 22 décembre 1682 comme pauvre pensionnaire à l’hôpital où elle meurt le 27 août 1683. L’hôpital devient propriétaire de sa maison qu’il est autorisé à vendre parce que son entretien est trop cher. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à la veuve Anne Marguerite Bechtold. En marge, quittance remise en 1730 à Jean Thomas Kœnig

1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(f° 52) Sambstags den 15.ten Februarÿ – Hospithal vmb permission weil. Elisabethä Bodenmüllerin hauß Zu verkauffen
Lect. memoriale des allhiesigen Spithals vom 15.ten februarÿ 1687 inhaltend, daß Elisabetha Bodenmüllerin den 22. Xbr. 1682 in gemeltem mehren Hospital von denen dermahligen Herrn Pflegeren in die Untere Pfrund auf, und angenommen worden seÿe, Nachdem dieselbe hernach den 27. August 1683. verstorben, habe der Spithal ein haußlein alhier in dem brandten Endt gelegen, so sehr baufällig und ahn Sie p. 60. lb. gelangen ererbt, welches Zwar jahrs 8 fl. Zinß ertragen aber in dem bau Zu erhalten viel gecostet hat, in consideration deß*, seÿe selbiges ahne Anna Margaretha Bechtildin wittib umb 75. lb. verkaufft, deßwegen der Consens von Herrn Räth und XXI. zu vorhabender Verschreibung ordtnungs mäßig erfordert wirt.
H. Syndicus, Es seye beßer gethan alß gelaßen, die häußer seyen allzumahl den Stifftern nichts nutz, obsonderlich wann Sie baufellig seindt, und können die beste häußer dem Zinß nach nicht auf das capital gebracht werden. Mann Könne gar wohl * den Herren Pflegern die händt öffnen, daß der gemachte accord ordtnungs mäßig verschrieben werdte. Erkandt, Willfahrt.

Le receveur vend la maison à Anne Marguerite Bechtold moyennant 75 livres

1687 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 233-v
Erschienen H. Balthasar Friderich Stößer Schaffner deß mehrern Hospithals
hat in gegensein Annæ Margarethæ Bechtoldin wittibin mit beÿstand diebold Mägelins deß Schneiders ahne statt eines ermangelnden Vogts hierzu insonderheit erbetten, bekannt daß die Hh. Pflegere deß besagten Hospitals Ihro Bechtoldischer wittib, und Zwar auf das am 15. febr. verwichen beÿ Hh. Rhät und XXI. Obrigkeitlich ertheiltes decretum alienandi (verkaufft)
eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuwen und zugehördten allhier im brenden End einseit (-) anderseit neben H. Christoph Wanner dem Meßerschmid hinden uff den gerber oder Rindshäuter Graben gehend gelegen – umb 75 Pfund
[in margine :] Erschienen des Mehrern Hospitals allhier Hh Mitpfleger S. T. H. XV: Johannes Sainctlo, und H Lt Johann Friderich Faust, Schaffner ged. Mehhren Hospitahls ahn einem, und Joh: Thomas König Schuemacher allhier wie auch deßen ehefrau Magdalena geb. Erbin, als Kaüffer und proprietarÿ hier beschriebenen haußes (vergleich), den 7. febr. 1730

Fils du chapelier Jean Jacques Bechtold, le chapelier Jean Bechtold épouse en 1653 Anne Marguerite, fille du boulanger Philippe Louis Brimmer
Mariage, cathédrale (luth. p. 552, n° XVI)
1653. Festo Pasch. 10 April. Johann Bechtoldt der huetmacher, Johann Jacob Bechtolds des burgers undt huetmachers alhier, ehelicher Sohn, Vnndt J. Anna Margretha, weilandt Philipp Ludwig Brimmers, deß burgers Vnndt Weißbeckhen alhie hinderlaßene Eheliche dochter. Zinst. 19. Ap. Münster Spiegell, Thiergarten (i 300)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 102-v n° 11) 1653. Dnca Pasch. 10 April. Johann Bechtold der huthmacher hanß Jacob Bechtolds des Huthmachers Sohn, J. Anna Margretha Philipp Jacob Brimers deß Weißbecken vnd burgers alhie nachgelaßene dochter. 19. Zinst. im Münster (i 104)

Jean Thiébaut Bechtold emrpunte 50 livres au rapporteur du petit Sénat Jean Frédéric Œsinger. Sa mère Anne Marguerite Bechtold née Brümmer se porte garante en hypothéquant sa maison

1691 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 850
Johann Theobald Bechtold, der Seÿler [unterzeichnet] Johan teobaldus bechtdolt
in gegensein Hn Johann Friderich Ösingers J.U. Ddi und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers Referentis – schuldig seÿe 50 Pfund
deßen Zu mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Margaretha Bechtoldin gebohrne Brümerin, deß debitoris leiblich Mutter so ohnbevögtigt, mit beÿstand Jacob Carol Preußel, deß Schneiders, wie auch Johann Philipp Bechtold deß Seÿlers, ihres leiblich. Sohns, die hat sich für solche Schuld verbürgt, und deßweg. zum special unterpfand, eingesetzt Eine behaußung, höfflein und hoffstatt, allhier im Brendten End, einseit (-) anderseit neben hans Adam Schöttel den huthmacher, hinden auff den Gerber: oder Rindshäuter graben stoßend gelegen

Anne Marguerite Brümmer veuve du chapelier Jean Bechtold meurt en 1693 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 125 livres. L’actif de la succession s’élève à 152 livres, le passif à 114 livres.

1693 (2. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Inventarium vnd Beschreibung, aller haab, nahrung vnd Gütere, so weÿl. die tugendsame fraw Anna Margaretha gebohrne Brimmerin, weÿland des Ehrengeachten vnd Achtbahren Mr Johann Bechtolts, geweßenen hutmachers vndt burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib nach ihrem Donnerstags den 22. 8.bris Jüngsthin aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welches auf ansuchen erfordern vnd begehren der verstorbenen frawen seel. nachgelaßener Kinder vnd Erben, (…) So beschehen Montags den 2. 9.bris 1693.
Die Abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Mr Johann Philipp Bechtoldt hutmachern vnd burgern alhie für sich selbsten, 2 M. Johann Bechtoldt, hutmacher vnd burger Zu Colmar; so mit beÿstand des Ehrenvesten fürsichtig vnd weisen herrn Mathei Ensels, E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, alß auß wohlermelts Kleinen Raths mittel hierzu insonderheit deputirten herren dem Geschäfft selbsten beÿgewohnt, 3. Johann Theobald Bechtold, Seÿlern vnd burgern alhier für sich selbsten, 4. M. Johann Daniel Bechtold, auch Seÿlern vnd burgern alhie für sich selbsten, 5. Jungfrau Mariam Magdalenam Bechtoldin welche anietzo Zwar nicht bevögtiget in dem allererst Vor Kürtze Zeit dero vogt Mr Johann Kirchmeÿ.. seel. gestorben, deßweg. So obgemelten herrn Rathh. Ensel nun Zum beÿstand, weilen Sie bereits Majorennis vndt über ihre 28. Jahr requirirt, Alle der Verstorbenen frawen seel. mit obermeltem ihren Zuerst verstorbenen haußwürth ehelich erzeugte Kind.

In einer alhie In der Statt Straßburg Im brend. End gelegenen vnd in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie volgt.
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, In der Stuben, In der Kuchen, Im Kellerlein
Ferner hat sich in & Herrn Ddi Ösingers E. .E Kleinen Raths wohlmeritirten Referendarÿ bewohnenden behaußung befunden, so demselben von der abgeleibten seel. wegen hernacher fol: befindlichen 20. lb d gelühen Gelts Zum Unterpfand versetzt word.
Eigenthumb ane einer Behausung. Item hauß höfflin, vnd hoffstatt mit allen deren Gebawen, begriffen vnd Zugehörd. gelegen alhie in der Statt Straßburg im Brand. End, einseit neben Philipp Mittman dem Puppenmacher, anders. neben hanß Adam Schöttel dem hutmach. hinden auff den Gerber oder Rindtsheüter graben stoßend gelegen so außer hernach beschriebene beschwerd freÿ ledig vnd eig. diese behausung ist durch die Statt Straßburg geschworne Werckmeistere vermög überschickten Schatz Zeduls angeschlagen word. p. 125. lb d. Davon Gehen Jährlich. 2. lb d Zinß dem mehrern Hospital alhie vff weÿhenachten, ist in hauptgut abzulöß. so ane Kauffschillings rest mit 50. lb d. Nach solchem Abzug verbleibt annoch ane solcher behaußung dem anschlag nach übrig 75. lb. Darüber besagt 1. t. Perg. Kauffbr. undt. der St. Straßb. Cancelleÿ Conract stuben anhang. Insigel datirt den 24. Aprilis. 1687. Inhaltend welcher gestalt. die v.storbene seel. dieße behausung von denen Hh. Pflegeren obbesagten Stifft ane sich erhandelt, notirt mit Lit. A.
Sa. haußraths 77, Sa. Silbers 10 ß, Sa. der Behausung anschlags 75, Summa summarum 152 lb – Schulden 114 lb, Nach solchem abzug 38 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 38 lb – Conclusio finalis dem Stall anschlag nach 12 lb
Abschatzung dinstags d. 3.ten 9.bris 1693. Weillandt der Vill Ehr Vnd Tugent Sahmen fraw Anna Margreta Bechtolten See: hinder Laßene Erben Behaußung allhier in der Statt Straßburg, im brenten End, Ein Seitzs Neben Johann Pfillings Mietman den Bubpen Macher, ander Seitzs Neben Maister Hanß Adam Schettell dem huottmacher, hinden auff denn Gerber graben Stoßent, welche Behaußung Klein und schlecht ist mit aller dero begriff recht vnd gerechtigkeit, dem Jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor und vmb Zweÿ hundert vnd Vinffzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithen [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werck Maister deß Münsters, Johann Faÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs.

Jean Bechtold, chapelier à Colmar, est dispensé du droit de détraction en vertu d’un accord réciproque entre la ville de Strasbourg et celle de Colmar
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 238) Sambstag den 7. 9.bris – Johann Bechtold pt° Abzugs
K. nôe Johann Bechtolds des Burgers und Huthmachers von Colmar, ersch. deßen Bruder Philipp Bechtold, per Künast, berichtet, daß plis. von seiner Verstorbenen Mutter Lauth mitkommenden Inventarÿ Fol. 23.b 4. lb 18 ß vnd 7 d. ererbt habe, davon ihme d. abzg angefordert werde, Weilen aber eine Statt gegen der Andern Freÿzügig, als bitt er Und.th. ihn deßen jus genaden Zu erlaßen. Erk. Willfahrt.

Les héritiers Bechtold hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Schatz, veuve du marchand Jean Philippe Henrici et femme de Jean Daniel Brand. En marge, quittance remise en 1698 à Anne Marguerite Steiner née Hess.

1694 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 129
/:tit:/ Herr Johann Daniel Brand des beständig. Regiments der H. XIII. beÿsitzer alß ietzmahliger Ehevogt Fr. Mariæ Salome geb. Schatzin, weil. H, Johann Philipp Henrici gewesenen handelßmanns sel. gewesten wittib an einem,
So dann Johann Philipp Bechtold der huthmacher, Johann theobald Bechtold und Johann Daniel Bechtold beede Seÿler, wie auch Maria Magdalena Bechtoldin noch ledig. Stands aber majorennis und ohnbevögtigt, Sie alle auch in nahmen Johannes Bechtolds deß huthmachers und burgers zu Collmar Ihres bruders, alle alß weil. Johann Bechtolds auch gewesenen huthmachers und burgers allhier und Margaretha geb. Brümerin, deß. haußfr. sel. nachgelaßene leibliche Sohn und tochter am andern theil, haben angezeigt und bekandt, demnach Sie gesambte Bechtoldische Kind. und Erben zum theil auß einer am 20. Febr. 1665 in der Contract Stub verschriebenen obligation zum theil weg. hernach ferner Creditirten wahren (…) die summ von 125 guld. schuldig verblieben
unterpfand, hauß, höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrig. deren gebaüen, echt. und zugehördt. allhier am bränt. End einseit neben Johann Adam Schöttel d. Hutmacher, anderseit neben Johann Philipß Mittmann dem Puppen macher hind. auff den Rindshäuter graben stoßend geleg.
[in margine :] hierinn ehrenged. H. XIII Brand Ehevögtlicher weiß, in gegensein Fr. Annæ Margarethæ Steinern geb. Heßin als ietzmahliger Besitzerin des hierinn bemeldten am Branten End gelegenen Haußes (Quittung), den 3. mars 1698

Les enfants et héritiers Bechtold vendent la maison aux deux enfants délaissés par Jean Nicolas Gass

1694 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 217
Johann Philipp Bechtold, d. hutmacher, Johann theobald und Johann Daniel die Bechtold, beede Seÿler, So dann Maria Magdalena Bechtoldin, noch ledigen Standts aber majorennis, mit beÿstand obged. Johann Philipßen Ihres Bruders und Vogts, alle alß Kinder Und Erb. weil. Annæ Margarethæ Bechtold in geb. Brümerin für sich selbst. und alß Cessionarÿ Johannis Bechtolds deß huthmachers und Burgers zu Collmar auch Ihres Bruders
Caspar Steiners, deß Statt Kachlers alß Vogts weil. Johann Niclaus Gaßen, gewesenen Glaßers sel. nachgelaßener 2. Kinder Erster Ehe, ihnen Gaßischen Kind.
hauß, höfflein, und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördt und gerechtigkeit. allhier im Bränden End, einseit neben Johann Philipp Mitmann, dem Puppen macher, anderseit neben hans Adam Schöttel, dem huthmacher hind. auff d. Gerber od. Rindshäuter graben stoßend geleg. Welche behaußung umb 50 lb Capital (und umb 47 lb verhafftet) – umb 60 pfund

Fils du revendeur Jean Nicolas Gass, le vitrier Jean Nicolas Gass épouse en 1678 Anne Elisabeth, fille de l’aubergiste à la Charrue Thomas Schwebel : contrat de mariage, célébration
1678 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 273
(Eheberedung) Hannß Niclaus Gaß der Glaßer alß Hochzeiter, mit beÿstandt H M. Andreæ Barthen Pfarrers Zu Lampertheim seines Vettern an Einem
So dann Jgfr. Anna Elisabetha, weÿl. Thomæ Schwäbels des Würths Zum Pflug nunmehr seel. nachgelaßene eheliche Tochter alß hochzeiterin, mit beÿstandt Michael Hirschmanns des Würths Zum Spanbett Ihres Vogts, Georg Schnellers des Tabacberaiters und Rebeccæ beÿder Eheleuth Ihres resp: Stieffvatters und eheleiblichen Mutter, am andern theÿl

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v n° 14)
1676. Dom. Misericordiæ 14. April. Hanß Niclaus Gaß der Glaser, Hanß Niclaus Gaßen deß Krempen v. Burgers allhie ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Elisabetha weÿl. Hn Thomæ Schwebel gewesenen Würths Zum Pflug v. burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 25. April (i 289)

Anne Elisabeth Schwebel se remarie en 1689 avec le vitrier Jacques Schweiger, originaire d’Augsbourg : contrat de mariage, célébration
1689 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 151
(Eheberedung) Jacob Schweigger, der Glaßer, von Augspurg, alß hochzeiter hans Jacob Langen, deß Glaßers, wie auch H. Peter Kornmanns deß Handelßmanns seines Vettern an einem
So dann Anna Elisabeth gebohrne Schwebelin, Weÿl. hans Niclaus Gaßen gewesenen Glaßers hind.laßene Wittib, alß Hochzeiterin, mit beÿstand Johann Georg Feßenmeÿer deß Glaßers Ihres und Caspar Steiners deß statt Kachlers Ihrer Kind. I. Ehe Vogts am andern Theil (si go. Jacob schweigger als hochzeiter, Anna Elißabeta gaßin alß hochzeiterin)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15-v)
1689. In Festo Paschali et Domin: Quasimodigen: seindt proclamiret vndt außgerufen word. Jacob Schweiger der glaßer alhie gebürtig auß d. Statt Augspurg, Weÿl. Joh: Schweigers geweßenen bierbrauers vnd burgers in gemelter Statt Augspurg Nachgel. ehl. Sohn, Vndt Anna Elisabetha weÿl. Johann Niclaus Gassen gewesenen glassers b burgers alhier nachgel: Wittwe, Copulati sunt Mittw. d. 20. April. [unterzeichnet] Jacob schweigger Als Hochzeiter, Anna Elisabetha gaßin *alß hochzeiterin (i 18

Jacques Schweiger devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 552
Jacob Schwäger, Von Augspurg, der Glaser, weÿl. Joh: schwägers des gewesenen burgers v. biersieders daselbst. hinterbl. sohn, empangt das Burgerrecht Von Anna Elisabetha, weÿl. Joh: Niclauß Gaßen gewesenen burgers vnd glasers allhier nachgel. Wittib, seiner jetzmahlig. haußfrawen umb 2 gold fl. und 16 ß so Er beÿ der Cantzleÿ erlegt. ist Zuuor ledig. standts geweßen wird Zu E. E. Zunfft der Steltz dienen. Jur. den 9. May 1689.

Le tuteur des enfants de Jean Nicolas Gass et d’Anne Elisabeth Schweiger née Schwebel vend la maison à Anne Marguerite Hess, veuve du maçon et chef du chantier des Maçons André Schmidt

1694 (23.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 731
Caspar Steiner, der Statt Kachler alß Vogt weil. Johann Niclaus Gaßen, gewesenen Glaßers sel. nachgelaßene 2. Kind. I. Ehe mit beÿstand H. Georg Christoph Lautensacks deß Organisten, seines tochtermanns, wie auch Annæ Elisabeth Schwickerin, gebohrne Schwebelin d. Kind. leiblich. Mutter, und hans Adam Schwebels deß Tabacbereiters deren leiblich. brud.
in gegensein Margarethæ gebohrner Heßin, weil. H. Andres Schmidts, gewesenen Werckmeisters auff den Maurhoffs sel. nachgelaßener wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Johann Jacob Rauchen deß buchhändlers, ihres Gegenschwähers
hauß, höfflein und hoffstatt, mit allend erne Gebäuen, begriffen, Zugehördt. recht. und gerechtigkeit allhier im Bränten End, einseit neben Johann Philipp Mitmann dem Schindelspalter, and. seit neben hans adam Schöttel dem Huthmacher, hind. auff d. Gerber od. Rindshäutergrab. stoßend geleg. welche behaußung umb 50 lb (und umb 47 lb verhafftet) geschehen umb 195 pfund

Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de l’Orphelinat. En marge, quittance remise en 1730 à Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb

1694 (23.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 733
Margaretha gebohrne Heßin weil. H. Andres Schmids, gewesenen Werckmeister auff dem Maurhoff hinterlaßene Wittib, modo Caspar Steiners deß Statt Kachlers geschiedene haußfrau, mit beÿstand Hn Michael Boschen, und H. Philipß Küblers, beed. E.E. Großen Raths alt. und E:E: Kleinen Raths ietzmahlig. beÿsitzer und hierzu insondeheit Depp.
H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes
demnach Anna Margaretha Georgußin weÿl. H. Bernhard Georguß, gewesenen Barbierers und Wundartzts sel. nachgelaßene tochter, welche sich bereits verschiedene Jahrs alß eine Kranckenwarterin in dem waisenhauß, mit Verzeüg. der wolverordnet. HH. Pflegere, wie d. H. Schaffner anzeigte, auff gehalt. auch Ihro Fr. Margaretha in verschiedene Gelegenheit. gute dienste gethan, Alß hätt Sie Fr. Margaretha, nach den obwolvermeldte HH. Pflegere Ihro Annæ Margarethæ Georgußin ihre Condition verbeßert, und Sie hinführo auff Ihr ferneres wolverhalt. an dem gewohnlichen Pfründer tisch zu tractiren, und d.gestalt zu und.halt. Zu gesagt, geg. dem waisen hauß sich obligiertt, mit d. condition, d. Sie Georgußin hinfüro beständig alßo und.halt. werde, dem waisenhauß 100 gulden od. 50 pfund baren geldts, dergestalt zu verschreib., maß. Sie den auch sie mit sich obligiert und verschrieb. hab. wollen, daß solche 50 pfund, nach Ihro Fraun Margarethæ tod daß Ihre Verlassend. Nahrung sollen bezahlt und baar abgestattet werd. deß. zu mehrere Vesicherung hat dieselbe zum
unterpfand, eingesetzt, hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, zugehördt recht Und Gerechtigkeiten allhier im Bränten End, einseit neb. Johann Philipp Mitmann dem Schindelspalter, and. seit neben hans Adam Schöttel, dem huthmacher, hind. auff d. Gerber od. Rindshäuter graben stoßend geleg.
[in margine :] (…), in gegensein Johann Thomas König, Schuhmachers, und deßen ehefrauen Magdalenæ geb. Erbin, als jetziger eigenthumbs besitzere hier Verpfändeten haußes (Quittung) – den 7. Mart. 1730

Anne Marguerite Hess, remariée avec le potier Gaspard Steiner dont elle est séparée, vend la maison au pelletier Gabriel Stœber moyennant 200 livres. En marge, quittance remise en 1707 à Anne Dorothée Kuntz née Bayer

1696 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 574
Anna Margaretha geb. Heßin, Caspar Steiners, deß Statt Kachlers geschiedene haußfrau so ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Johann Jacob Rauchen, deß buch händlers ihres Gegen schwähers
in gegensein Gabriel Stöbers deß Kirschners, und Annæ Ursulæ geb. Kilianin deßen hausfrauen
hauß, höfflein, und hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen. zugehörd. Recht. und Gerechtigkeit. allhier im bränden End einseit neben Johann Philipß Mitmann, dem Schindelspalter, anderseit neb. Hans Adam Schöttel, dem Huthmacher, hind. auff den Gerber oder Rindshäutergraben, stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50 lb Capital (und umb 47 lb, verhafftet) – umb 100 pfund
[in margine :] (in gegensein) Dorotheæ Cuntzin geb. Baÿerin als ietzmahliger proprietariæ hievor bemelten am brenten End gelegenen Haußes, den 22. nov. 1707

Fils du pelletier Sébastien Stœber, Gabriel Stœber épouse en 1690 Anne Ursule, fille du marchand de futaine Jean Jacques Kilian
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 176-v)
1690. Dom. 11. post Trinit. Zum I mahl Gabriel Stöber Kirschner, Sebastian* Stöbers Verzogenen Kirschners v. Burgers ehel. Sohn, Jfr Anna Ursula, Weiland hanß Jacob Kilian des Pareht Krämer und Burgers alhier nachgel. ehel: T. Donnerst. den 16.t Aug: N. Kirch (i 176)

Les deux enfants de Gabriel Stœber qui a quitté la ville et de sa femme qui a été admise à l’hôpital entrent à l’orphelinat
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(p. 94) Sambstags den 22.ten Martÿ 1704 – Gabriel Stöbers deß gew: Kürschners Zweÿ Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß
S. Ersch. weÿl. Gabriel Stöbers des geweßenen burgers vndt Kürschners allhier so vor sechs Jahren außgetretten 2 Kinder nahmens Johann Carl vnd Anna Catharina mit beÿstandt Ihres Vogts Johann Philipp Stöbers burgers und schneiders allhier der bitt Unterthänigst, weÿllen auch dero mutter wegen Ihres elenden Zustandts sich in allhießigem Hospital Crafft beÿgehendt. attestati befiindet, Sie sambt Ihrem Vermögen â 50 fl. in circa in allhießiges weißenhauß Zu recipiten. Erk. werden die Imploranten mit Ihrem begehren denen Hh. Pflegern des Weißenhaußes bestermaßen recommendirt. H. Rathh. Reichardt vnd H. Rathh Truckenbrodt

Ursule Kilian, veuve de Gabriel Stœber, se convertit. Elle figure dans le répertoire du pasteur Beykert et dans celui des Jésuites
1 AST 89 (Répertoire des convertis dressé par Beyckert)
de A° 1718. 133) Stöberinn geb. Kilianinn, Ursula, Gabriel Stöbers, eines Kürschners, Witwe.
1718, 1 AST 89 (Répertoire des convertis dressé par Beyckert)
133) Stöberinn geb. Kilianinn, Ursula, Gabriel Stöbers, eines Kürschners, Witwe.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 317) Anna Ursula Stoberin 1717 Septem 19

Anne Ursule Kilian, femme délaissée de Gabriel Stœber, vend la maison à Anne Marguerite Roth, veuve du tonnelier Jean Michel Schaffbuch

1700 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 220
Anna Ursula geb. Kilianin Gabriel Stöbers deß Kürschners verlaßene haußfrau, mit beÿstand Johann Michael Verius deß Kupfferschmids, Ihres Schwagers
in gegensein Annæ Margarethæ geb. Rothin, weÿl. hans Michael Schaffbuchs gewesenen Küblers sel. nachgelaßenen wittib mit beÿstand H. Johann Heinrich Mosis deß barbierers und wundartzts
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehördt. Rechten und gerechtigkeit. allhier im brendten End einseit neben Johann Philipß Mitmann dem Schinderspalter, anderseit neben hans Adam Schöttel dem Huthmacher, hind. auff den Gerber od. Rindshäuter graben stoßend gelegen – deßwegen werd. die Kaüfferen angewiesen erstlich an Mariam Magdalenam Stöberin, wittib der Verkäuferin Schwigermutter 6 Pfund, an Margaretham Steinerin vorged. über obgde. Summ ferner 4 lb d zu bezahlen, die übrige 6 pfund 11 ß aber ihro der verkäuferin selbsten zu erleg. wie* alß.* dann auch dieselbe alle solche dreÿ hds.* würcklich erlegt und bezalt hat, wie im nahmen Mariæ Magdalenæ Stöberin, J. Andreas Widman der Kirßner und E:E: Kleinen Raths alter beÿsitzer deren Vogt bekandte, und darvor quittirte, mithin alle ansprach an das hauß seiner Vogts Frau weg. renuncirte, Sie Fr. Steinerin aber quittirte vor die bedittener 4 lb selbsten mit beÿstand H. Johann Jacob Rauch, deß buchhändlers ihres gegenschwehers, So dann die Verkäuferin selbst weg. ihrer 6 lb mit beÿstand wie obged. und der anzeig, daß zwar eingangs gemeldtet Gabriel Stöber das hauß vorhien mit gekaufft mehr in Ergäntzung schuldig geblieben, alß Er werde bezahlen können, deßweg. Sie so thane Kauffverschreibung zu EE Großen Raths Obrigkeitlicher Confirmation wolt auß gestellet haben, Hierauff Und in hoffnung solcher Obrig keitlich. bekräfftigung Sie Anna Usrula solche behaußung ihro Schaffbuchschen wittib eÿgenthümblich abgetretten – umb 50, 47 capitalien verhafftet, geschehen umb 17 pfund

Fils du tonnelier Jean Michel Schaffbuch, Jean Michel Schaffbuch épouse en 1680 Anne Marie, veuve du tonnelier Jean Georges Windisch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 185, n° 3)
1680. Eodem [1. Januarÿ] Hans Michael Schaffbuch d. ledige Kübler Hans Michael Schaffbuchs burgers vnd küblers hinterlaßener ehl. Sohn, vnd Anna Maria Hans Georg Windisch burger v. küblers hinterlaßene Wb (i 186, proclamation cathédrale f° 75, i 76)

Le tonnelier Jean Georges Windisch épouse en 1647 Anne Marie, fille du tanneur Jean Reffold de Pforzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 508)
1647. Domin : 4. Trinitatis. Hanß Georg Windisch der Kübler, Hanß Georg Windisch deß geweßenen Küblers vnd Burgers allhie ehelicher Sohn vnd J. Anna Maria, Hanß Reffold deß Rothgerbers zu Pfortzen eheliche tochter, Im Münster Dienst. 20. Julÿ (i 259)

Jean Michel Schaffbuch se remarie en 1691 avec Marguerite, fille du cordonnier bâlois (réformé) Jacques Roth : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1691 (8. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 909
(Eheberedung) Hannß Michael Schaffbuch der Kübler alß hochzeiter mit beÿstand Samuel Felchners deß leinenwebers und büttels E.E. Zunfft der Thucher an einem
So dann Jgfr. Margaretha Jacob Rothen burgers und Schuhmachers zu Baßel eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand H. Johann Henrich Moßers deß barbierers und Wundartzts allhier an andern theil

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 100)
Heut dato d. 11. Xbr. 1691. Hans Michael Schafbuch der Küebler v. burger Zu Straßburg V,,d Margarethen Jacob Rothen burgers Zu Baßel eheliche dochter, so weiland von einem burgers Sohn Zu Straßburg geschwächt word. nach geschehener außruffung ehelich allhier zu Schiltigheim copulirt und eingesegnet, auf Erkantnis des Regirenden H. Ammeister [unterzeichnet] Hanß Michel schaffbuoch als hochzeiter, marg rothin (i 54)

Jean Michel Schaffbuch a dissimulé 50 florins dans la succession de sa femme. Il se justifie en déclarant que ses beaux-enfants sont durs envers lui. Jean Windisch demande restitution de ce qu’a dissimulé son beau-père. Les Quinze condamnent Jean Michel Schaffbuch à trois jours et trois nuits de prison pour servir d’exemple.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Hannß Michael Schaffbuch pt° Falscheugens und Zeugens
Johann Windisch, pt° entschlagung deßen, so sein Stieffvatter beÿ d. Inventation verschwingen und Nachlaß dreÿ Stallgeld
(f° 213-v) Freÿtag den 23. 9.bris – Hannß Michael Schaffbuch pt° Falscheugens und Zeugens
Obere Stallherren lassen per me referiren, daß Hannß Michael Schaffbuch, d. Burger und Kübler alhier, Nach Absterben seiner Frauen Annæ Mariæ Refoldin, Zwar inventirt, Und das den 1. 8.bris jüngst mit 5. lb 14 ß 2 d. außgelößt, allein beÿ d. Inventation Falsch geugt und gezeugt habe, als man solches erfahren, so habe man Hn Not: Stöffelin, der Inventir schreiber war, beschidt, Und Vor ihme vernommen, Ob er, Schiffbuch die handtreu abgelegt, der es Nicht Nur bejahet, sondern auch beditten, daß eod. die, da Schaffbuch gedachtes Inventarium außgelößt, deßen Stieffsohn, nahmens Johann Windisch, Zu ihm gekommen seÿe, mit vermelden, daß er verschiedenes, so d. Stieffvatter beÿ d. Inventation verschwieg. gefunden hätte, und ihme angeben wollte, welches er gleich notirt habe, und sich über 50 fl. belauffen werde, als man solches gehörd, so habe man bemeldten Schaffbuch deßwegen Zu und gesetzt, der Nichts anders Zu seiner entschuldigung beÿzubringen gewußt, alß daß, Weilen seine Stieff Kinder ihm immer hard gehalten, er etwas Zu dem end auff eine seith hätte thun wollen, damit, wann er was braucht, er es habe, Und daß er recht gemeint, daß es soviel Zubedeuten hätte. Worauff die frag entstanden, Was hiebeÿ Zuthun, da mann sich zwar Wohl erinnert, daß Vermög ordnung des verschwiegen dem Fisco heimfallen sollte, allein, Weilen er, Schaffbuch, nicht Viel Zum besten habe, Und, Wann eine confiscation vorgenommen werden sollte, es ihn nicht, sondern die Stieff Kinder treffen werde, als habe mann dafür gehalten, daß ihme die straff des thurns angesetzt werden Könte, und nachgehemds dahin gehen würde, Ob, wann er Wied. Supplicando einkommen sollte, Mghh. ihme als dann genad gedeÿen laßen wollten ?
Erk. Soll Schaffbuch, umb ein exempel Zu statuiren, auff 3. tag Und 3. Nach incarcerirt werd.

(f° 214) Johann Windisch, pt° entschlagung deßen, so sein Stieffvatter beÿ d. Inventation verschwingen und Nachlaß dreÿ Stallgeld

Marguerite, femme du tonnelier Jean Michel Schaffbuch, et Marie Madeleine, femme du menuisier Moïse Holtz, demandent l’autorisation de vendre de la ferraille pour subvenir à leurs besoins, leur mari étant soit âgé soit infirme. Elles demandent que les marchandisees saisies par la maîtrise des serruriers leur soit restituées.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 141) Sambstag den 27. Aug. – Margaretha, Hannß Michael Schaffbuchs, des Burgers und Küblers und Maria Magdalena, Mosis Holtzen, des Schreiners, Uxores, per Künast, cit per sched. E. E. Meisterschafft der Schloßer, weilen ihre Mann theils hohen alters theils leibs blödigkeit halben wenig mehr schaffen Können, dahero Imploranten bißher mit altem eißen, das doch sonder gespitzt, Noch gestreckt, Noch außgebeßert Noch außgefeÿelt oder geschwärtzt gewesen, auff Feilem marck gehandelt, und davon die Königl. und andern onera abgeführt haben, citirte aber ohnlängst ihnen, ohngewanderter weiß, selbiges wegnehmen lassen, als bitten sie Zu mehrem bericht Deputation et f. relat. cit. ad restitutionem anzuhalten, ref. expens. Saltzmann, mann möge Deputationem wohl leiden, Weilen aber solches Wid. Articul und sonderlich die junge Mschafft groß Noth dabeÿ leidet, als bitten pl.en Und.thg. ihnen F. relat. solches Sub pœna pecuniaria Zu Verbiethen, Und es beÿ dem Articul allerdings Zu laßen.
R. seÿe lauter alt und Keine Neu eißen, bitt Wie Vor. S. setzt Zur Deputation. Erk. Vor Obere Handwerckherren gewießen
(f° 145)

Marguerite, femme de Jean Michel Schaffbuch qui ne peut plus travailer et qui a été autorisée en 1695 à vendre de la ferraille déclare ne pas avoir les moyens de devenir tributaire donc bourgeoise puisque les tarifs appliqués aux réformés sont trop élevés pour elle. La maîtrise répond qu’on ne lui demande pas de denenir tributaire mais d’être simple cotisante. La requérante déclare qu’elle s’acquitte de son droit de manance, qu’elle ne fait commerce de ferraille que le vendredi et paie régulièrement les taxes et que son mari tonnelier paie son écot chez les Tonneliers. Les Quinze et le préteur royal décident de réduire de moitié le droit à acquitter chez les Maréchaux. Pour cependant observer le règlement, elle sera imposée 5 florins 4 sols mais dispensée de la moitié qui revient à la Ville, il lui restera à payer l’autre moitié à la tribu.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
Hannß Michael Schaffbuchs Haußfrau Ca. E. E. M.schafft d. Schloßer pt° Zünfftig werden
(f° 259) Sambstag den 28. 7.bris – Margaretha, Hannß Michael Schaffbuchs, des burgers und Küblers haußfrau beÿstädlich gedachten ihres Manns, per Künast, cit. per sched: E. E. M.schafft d. Schloßer Obermeister, Hn Zacheum Sauren, Weilen sie mit alten eißen handelt, und sich und ihren Mann, der Nichts mehr verdienet, Mit nichts anders ernehren Kann, so ihro in a° 1695. gn. vergönnt worden, beÿ gedachter Meisterschafft aber Zünfftig werden solle, da sie, doch als ein d. reformirten religion Zugethane, die mittel wed. burgerin noch Zünfftig Zu werden hatt, als bitt sie Zu mehrem bericht Deputation, Factâq. relatione sie beÿ Voriger Erkandtnuß gn. Zu lassen.
Saltzmann, Hn Johann Saur p.sens sagt Wid. dießes jenige Anruffen pura generalia, indem dießes verbott nicht so wohl die schloßer als Ein gantze Ersame Zunfft d. Schmidt angehet, Auch mann gar nicht Verlangt, daß sie beÿ ihnen leibzünfftig, sondern gleich anderen, die mit eißen handlen, geldzünfftig werden solle, mag im übrig. gebettene Deputation wohl leiden. Künast erhohlt priora Und setzts Zur Deputation. S setzts. Erk. gebettene Deputation willfahrt, Obere Handwerckherren.

(f° 265) Freÿtag den 4. 8.bris – Hannß Michael Schaffbuchs Haußfrau Ca. E. E. M.schafft d. Schloßer pt° Zünfftig werden
Iidem [Obere Handwerckherren] per Herrn Schragen, daß Margaretha, Hannß Michael Schaffbuchs des Küblers, Haußfrau geklagt, daß E. E. Meisterschafft d. Schloßer sie dahin anhalten wolte, daß sie beÿ ihnen Zünfftig werden solte, da doch sie, als eine der reformirten religion Zugethane die Mittel, burger und Zünfftig Zu werden, nicht habe, Anbeÿ Umb Deputation gebetten, Welche Willfahrt worden, Und, als mann sie beseßen*, so seÿen nôie der Schloßer H, Rathh Andreas Haffner, Zacheus Saur und Hannß Ludwig Kuntz erschienen, die uff befragen, Was es Koste sich Zünfftig Zu machen ? Vermeldt, daß mann anfänglich 5 fl. 4 ß Zu erleg. habe, und, wann mann geldzünfftig ist, es jährlich 6 ß antreffen, welches ein jed. Eißenhändler geben müßte, Und daß es die Meinung nicht habe, daß Klägerin leibzünfftig werden solte.
Worauff sie geantworthet, daß 1) sie im schirm were, Und allda ihr gebühr abstatten müße, 2) sie nur am Freitag eißen verkauffe, und davon quartaliter den Pfundzoll zahle, 3) ihr mann als ein kübler beÿ den Kieffern Zünfftig were, und er daselbsten d seinige abzurichten hätte. Er habe aber dreÿ Meister replicirt, daß gegnerin 2 biß 300 Cr. eißen Zu hauß habe, allwo sie es den bauren verkauffe, Allein habe sie das erste negirt, dabeneben sich darauff beruffen, daß ihro der verkhauff des eißens Vergönnt worden, welches nicht ohn seÿe, deßweg. man nochmahlen an sie gesetzt, daß sie Wegen des eintritts die 5 fl 4 ß geben solte, anbeÿ sie vertröstet, daß man ietzo leidentliche termin machen wolte, sie seÿe aber jmmer dabeÿ geblieben, daß sie dißelbige Nicht außbringen Könte, wohl aber die 6 ß jährlich erlegen wolte. Nun seÿe Ane dem, daß sie eine schirms verwandte, Und der Mann alt und baufällig seÿe, Und Nichts mehr verdienen könne dahero mann Zu Mghh. stellen wollen, Ob Klägerin Nur die helffte der 5 fl. 4 ß geben od. damit mann Nicht Von der observantz weiche, Ob mann ihro die 5 fl. 4 ß Ansetzen, und Nachgehents darann die helffte, so die Statt Zu prætendiren, Nachlassen wolle, welcher gestalten d. Schmidt Zunfft ihre helffte Nicht entgehen Würde. beÿ welcher gelegenheit Klägerin Auch Umb den Letzten bescheid pt° eißen Verkauffs gebetten, die mann aber dahin angewießen, daß sie beÿ Mghh. darumb einkommen solte, anbeÿ ihro hoffnung gemacht, daß ihro solches Nicht angeschlagen werden würde.
Herr Prætor Regius sagt, Er Vermeine daß ane den 5 fl 4 ß die helffte Nach zu laßen, Und es also einzurichten seÿn werde, daß die Zunfft die eine, Und die Statt die andere helffte leide. Erk. gefolgt.

La veuve de Jean Michel Schaffbuch résigne le droit de son mari à la tribu des Tonneliers puisqu’elle est manante
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 204) Dienstag den 12. Octobris Anno 1700 – Weÿland Mr Hannß Michel Schaffbuchs deß Küblers allhier Wittib stehet Vor und meldet weilen gedachter Ihr Mann gestorben Sie die Zunfft als Eine Schirmbs Verwanthe nicht mehr benöthiget seÿe, Wolte derwegen selbige hiemit resignirt haben, das Stuben gelt pro 1700 Versprach Sie wiewohlen Sie sich deßen Zuegeben anfänglichen gewägert dem bittel mit 6. ß d. ehistens Zuezustellen.

Anne Marguerite veuve de Jean Michel Schaffbuch se remarie avec le faiseur de pains d’épice Jean Frédéric Wolff, veuf de Dorothée Brand comme l’indique l’acte de sépulture de son fils quelques mois plus tôt.
Mariage, Bischheim (luth.)
1700. Dienst. d. 19. 8.bris Seind nach obrigkeitliche erkantnus vnd nach zweÿmahliger außruffung gottes ordnung gemäß ehl. eingesegnet word. Johann Friderich Wolff der Lebküchter burger und wittwer in Straßb. vnd Anna Margaretha, Hanß Michel Schaffbuchs geweßenen Küblers u. Burgers in Straßb. hinterlaßene wittwe [unterzeichnet] hanß fridrich wolff Als hochzeitter, mgreda, Ist der Hochzeiterin handz. (i 37)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1715 f° 162 n° 18)
Mitwoch d. 2. Junÿ abends vmb 9 uhr A° 1700. ist am dottfieber gestorben, vnd Freÿt. d. 4. ejusd. Zu St. Helenen begraben worden Hanß Fridrich Wolffen deß pastetenbecks vnd hiesig burgers mit weiland Dorothea gebohrner Brandin Seelig. ehelich erzeügter Sohn mit Namen auch Hanß Fridrich, war 22 jahr alt wenig 3 woch [unterzeichnet] Johan fridrich wolff Als vatter, H. Welper als Pfetter (i 166)

Jean Frédéric Wolff vend la maison moyennant 275 livres au cordonnier Jean Philippe Pschorr qui déclare avoir agi au nom de Dorothée Kuntz née Beyer

1707 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 422
(275) Joh: Friedrich Wolff pastetenbecker
Joh: Philipp Pschor schuemachers
[in margine :] hirinnen stehender Kaüffer in gegensein Dorothea Kuntzin geb. Beÿerin beÿständlich Joh: Georg Gärtners schuem: bekant daß Er hierinnen stehenden Kauff für sie Kuntzin gethan habe, den 9. junÿ 1707 [unterzeichnet] Johann Philippes Pschor, dorothea beÿerin)
Hauß Höfflein hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier im brentenend, einseit neben Joh: Philipp Mitmanns EE anderseit neben Hanß Adam Schöttel dem huetmacher hinten auf den Gerbergraben stoßend (um 50, 47, 102 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund

Il peut s’agir de Jean Kuntz qui devient bourgeois avec sa sœur Barbe en 1699
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1219
Johann Kuntz Vnd Maria Barbara Kuntzin, seine schwester Von hier erkauffen das burgerrecht p. 4. gold. fl. vnd 32. ß so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden Vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 55. Dito [Junÿ] 1699.

Fils de Jean Kuntz de Strasbourg, Jean Kuntz épouse selon le rite catholique en 1700 Dorothée Beyer, fille de Jean Georges Beyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 13)
Die 20 mensis Aprilis anni 1700 Honesus adolescens joannes Kontz Argentinensis filius domini joannis Kontz civis Argentinensis et Honesta domina Dorothea beÿerinn etiam Argentinensis filia domini joannis Georgy Beÿer (signé) Johannes Kuntz, anna dorothea beÿerin (i 8)

La veuve de Jean Kuntz demande dispense de régler la taille.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 256-v) Sambstag den 15. Septembris – Johann Kuntz. Wtb. pt° Nachlaßes des Stallgeldts
G. nôe weÿl. Johann Kuentzen wittib deß geweßenen Kornwerffers producirt Stammschein, Krafft deßen Ihren 7 lb 12 ß 8 d per Aô 1701. biß aô 1705. Wegen Ihrem Verstorbenen, Mann gefordert wird, bidtet unterth. nachlaß. Erkandt, ahn die Oberstallherren

Anne Dorothée Beyer veuve de Jean Kuntz passe un contrat de mariage avec Daniel Bernhard
1714 (21. 9.bris), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13) n° 677
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd Wohl vorachtbahren herrn Daniel Bernhardten, Vornehmen burgern alhier Inn Straßburg alß dem herrn hochzeiter ahne Einem
So dann der Ehren v. tugendts: Frawen Annä Dorotheä Kuntzin gebohr. Baÿerin, weÿl. Johann Kuntzen geweßenen burgers u. Kornwerffers alhier Inn bes: Straßbg. gewesene Ehefrauen alß der Fr. hochzeiterin andern Theils
Actum Inn der Königl. Freÿen Statt Straßburg uff Mittwoch den 21. 9.bris Anno Christi 1714 [unterzeichnet] Daniel Bernart, Anna Dorothea Kuntzin geborhene baÿerin als hoch Zeiterin

La rupture de fiançailles donne lieu à un procès. Daniel Bernard est représenté par son fils Jules Frédéric Bernhard, greffier au bailliage de Bouxwiller. Marguerite Beyer règle 30 florins
1718 (24. 9.bris), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 11) n° 526 (numéro XIX° s.)
Erschienen Fr: Dorothea Kuntzin gebohrne Baÿerin, weÿl. Johannes Kuntzen geweß. Kornwerffers undt burgers allhier Inn Straßburg hinderlaßene Wittib, beÿständlich Johann Georg Schneidern burgern vndt trehern alhier in besagten Straßburg Einen Theils, alß vormahls geweßene Klägerin,
So dann S.T. H. Daniel Bernhardten sen: burgers alhier in ermeltem Straßburg, vor sich und In deßen nahmen S.T. Julÿ Friderich Bernhardten, Wohlbestellten Amptschreibern Inn Buchßweÿler eheleibl. Herrn Sohns, Andern Theils
alß beklägter, geben Endts bemeldten Notarium Zu verstehen, welcher Gestalten Sie beede parten sich Zuvor in aô: 1714 Ccrafft auffgerichteter geweßener Ehebered. sich ehel. Verlobt, vnd versprochen gehabt, nach gehendts aber gewißer ursachen halben dießer eheverlobnuß Zwiffelt gerathen, auch wurklich derenthalben vor Ein hochpreiß. Geist. allhießig Recht gelanget, dabeÿ aber Crafft bescheidts Vom 13. Maÿ Anno 1716 : solcher Ehe Verlöbnuß gantz freÿ gesprochen vndt aber dießer Zeit über wegen Zuthun habenden Abtrag so herr Bernhardt, ihro fr: Kuntzin thun sollen undt in prætensione von ihro an ihme gefordert, undt derentwegen beÿ E;: E: Großen Rath die Sach biß Zum beschlus in dem Process geweßt undt gestandt.
(hat Fr. Kuntzin baar erlegt 30 Gulden)

Dorothée Kuntz née Beyer hypothèque la maison au profit du fondeur de pichets Philippe Jacques Erhard

1719 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 177-v
Dorothea Cuntzin wittib geb. Beÿerin beÿständlich Joh. Wolffender knöpffmachers und Joh. Georg Gärtner schuemachers
in gegensein Philipp Jacob Erhardt Kantengießers alß vogts Joh. Jacob Erhard – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. ahm brendten end, einseit neben Joh. Adam Schöttel anderseit neben den Mitmännischen EE hinten auf den Gerbergraben

Anne Dorothée Beyer se remarie avec le tailleur Michel Antoine Le May, fils du sacristain  : contrat de mariage célébration
1720 (13.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) f° 287
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Michael Anthoni Maÿen dem Ledigen Schneider Von hier gebürtig alß hochzeitter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Dorotheæ gebohrner Baÿerin, weÿl. Johann Cuntzen gewesten Kornwerffer und burgers alhier seel. nachgelaßener Wittib als hochzeiterin andern theÿls
So beschehen Straßburg den 13. Augusti 1720. [unterzeichnet] Michel Antoine Le May Le Mari, Anna Dorothe beÿerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p.69)
Hodie 23 mensis Septembris anni 1720 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Lémée filius legitimus Francisci Lémée ante hac sacristani Eclesiæ parochialis Sancti Ludovici et Dorothea Beyerin nec non filia joannis georgii Beÿer nec nin vulgo Rothgerber civis argentinensis vidua commorans in hac parochia, adfuerunt testes (…) joannes Kuents civis et vulgo Kornwerffer (signé) Michel Leméé sponsus, Dorothea beÿerin (i 41)

Fils du tailleur François Antoine Le May, Michel Antoine Le May devient bourgeois par sa femme dix mois après son mariage
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 863
Michel Anthony Le Met Schneider Von hier weÿl. Frantz Anthony Le Meths gew. schirmers vnd Schneiders allhier ehel. Sohn erh. d. burg. recht Von seiner Ehefrawen Dorothea Kuntzin pro 2. Gold. fl. 16. ß wird beÿ E. E. Zunft der Schneid. dienen. jur. Eodem [5. Julÿ 1721]

Michel Antoine Le May devient tributaire chez les Tailleurs en décembre 1722
1722, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 218) Mittwoch den 9.ten Decembris 1722 – Michael Anthoni Le Meth der Schneid. von hier weÿland Frantz Anthoni Le Meths gewesenen Schirmers vnd Schneiders allhier ehelicher sohn erhalt das burger recht von seiner Ehefrauen Dorothea Kuntzin vmb die Tertz deß alten burger schillings so beÿ Löblicher Cantzleÿ erlegt worden, derowegen empfangt er auch das Zunft vnd Stuben Recht (3. lb 15 ß)

Michel Antoine Le May et Dorothée Beyer, assistée de son neveu Jean Philippe Pschorr et de son beau-frère Jean Wolffender, hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Saltzmann, veuve du receveur Jean Joachim Mosseder

1723 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 156-v
Michael Anthoni Meÿe der Schneider und Dorothea geb. Beÿerin beÿständlich Johann Philipp Pschorr des schuemachers ihres geschwistrig kindts und Johann Wolffender des Knopffmachers ihres schwagers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Saltzmännin weÿl. H. Johann Joachim Moßeder gewesten schaffners des Stiffts St Thomä allhier wittib beÿständlich H. Johann Martin Brieffen Not: publ: und Schaffners des Collegÿ Wilhelmitani ihres Curatoris und H. Johann Marx Moßeder J.V.Lti und E.E. großen Raths Procuratoris und advocati ordinarÿ – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im sogenannten Brendten endt, einseit neben Schöttel dem huetmacher anderseit neben Johann Georg Ostertag modo neben Johann Philipp Wachenheim dem Kürßner uxorio nomine, hinten auff den gerber graben

Le boucher Jean Louis Zierlin vend au nom de Dorothée Beyer femme de Michel Antoine Meyer (Le Mey) suivant procuration donnée à Kehl la maison à Jean Gaspard Kretzmeyer et à sa femme Marguerite Zeidler

1726 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 355-v
Johann Ludwig Zierlin Metzger als mandatarius Dorothea Meÿerin geb. Beÿerin Michael Anthoni Meÿer vormaligen Schneiders Ehefrauen vermittelst einer ahm 18. hujus Im dorff Keÿl vor Not: Johannes winter greffier allda (…) Procuratio
in gegensein Johann Caspar Kretzmeÿer und Margarethæ geb. Zeidlerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten Endt, einseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner anderseit neben Adam Schöttel dem huetmacher hinten auff den Gerbergraben – um 197 pfund ausmachende capitalien verpfändel, geschehen um 127 pfund

Originaire de Weissenburg en Franconie, Jean Gaspard Kretzmeyer épouse en 1717 à Kehl Anne Marie Lemourme, fille de Pierre Lemourme. Ils font dresser un inventaire de leurs apports, non conservé
1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11)
698
Inventarium über Frawen Annæ Mariæ Kretzmeÿerin geb. le Morme H. Johann Caspar Kretzmeÿer Metzgers und burgers allhier geweßener haußfrawen seel. Verlassenschafft

Le mariage est célébré le 17 janvier 1717 par le pasteur de Kehl (Gaspard Kretzmeyer, boucher, fils d’Alexandre Kretzmeyer, boucher à Weissenburg im Nordgau, et Anne Marie, fille de Pierre Lemorm, voir BCGA n° 104)

Le boucher Gaspard Kretzmeyer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 826
Caspar Kretzmaÿer der Metzger, Von Weisenburg, Alexander Kretzmeÿer Metzgers daselbst sohn, emp. das burgerrecht Von seiner Fr. Anna Maria Lemorin p. 2. gold fl. 16. ß wird Zur blum dienen. Jur. d. 22. Dito [Februarÿ] 1717.

Jean Gaspard Kretzmeyer se remarie avec Marguerite Zeidler, fille du menuisier Philippe Zeidler : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire dressé en 1725, célébration
1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 505
Eheberedung – Johann Caspar Kretzmeÿer, Metzgers
und Jungfrauen Margarethä Zeitterin
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Caspar Kretschmeÿer Metzgern und Burgern alhier, alß Bräutigam ane einem, So dann der Ehren: und tugendsahmen Jungfer Margaretha gebohrner Zeittlerin, weÿland des Ehrengeachten Meister Philipp Zeittler gewesten Schreiners und Burgers alhier nunmehro seel. nachgelaßener ehel. Tochter, alß Hochzeiterin am andern Theÿl – den 20. Septembris Anno 1725, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 77 n° XXVII)
1725. Dominica XXII er XXIII Trinit. proclamati sunt Johann Caspar Kretzmeyer der Metzger v. burg. alhier v. Jgfr. Margaretha weÿl. Philipp Zeitler gewesenen Schreiners v. burgers alhier nachgelaßene ehl. Tochter copulati sunt Mittw. d. 7. Novembr. Johann Caspar Kretzmeÿer Als hochzeiter, Margreta Zeitlerin als hochzeiterin (i 81)

Marguerite Zeidler fait dresser un inventaire de ses apports
1725 (3. 9.br), Not. Mader (6 E 41, 684) n° 522
Designatio derjenigen Mobilien welche Margarethä Zeitlerin den 3.ten 9.br 1725. in gegenwarth Johann Caspar Kretzmeÿers Metzgers und burgers allhier Ihres hochzeiters Von Herrn Daniel Gießbrecht dem Schreiner und burgern allhier Ihrem Vogt erhalten und in Verwahrung empfangen

Gaspard Kretzmeyer et Marguerite Zeidler hypothèquent la maison au profit des frères bouchers Jean Jacques et Jean Philippe Winter

1727 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 582
Caspar grentzinger Metzger und Margaretha geb. Zeitlerin
in gegensein Johann Jacob und Johann Philipp der Winther beeder gebrüdere und Metzgere – 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Brendten Endt, einseit neben den Schöttelischen Erben anderseit neben Philipp Wachenheim des Kürßners Erben, hinten auff den Gerbergraben

Jean Gaspard Kretzmeyer et Marguerite Zeidler font dresser un état de leurs biens. Les parties estiment la maison 400 livres. La masse propre à la femme s’élève à 676 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 431 livres, le passif de 1 176 livres.

1728 (6.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 28) n° 892
Inventarium über Johann Caspar Kretzmeÿer des Kutlers und Frauen Annæ Margarethæ geb. Secklerin beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung auch passiva auffgerichtet in Anno 1728. (…) welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrawen Curatoris Meister Heinrich Schlegelmilch des Schuhmachers und burgers allhier vorgenommen ersucht und inventirt (…) So beschehen Straßburg den 6.ten Julÿ Anno 1728.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem gebranden End gelegen in dieße Nahrung eigenthümlich gehörig und deßwegen hernacher beschriebenen behaußung befunden wie folgt
haußrath In der obern Cammer, Im obern Haußöhren, In der nebens Cammer, In der Wohnstub
Sa. haußraths F 38, T 30, Silber T 18 ß
Ergäntzung der Frawen abgegangenen unveränderten Guths, Nach ausweis einer Designation vom 3.ten 9.bris Anno 1725. über alles das Jenige was die Ehefrau in gegenwarth ihres Mannes Von H. Daniel Gießbrecht dem Schreiner Ihrem Vogt empfangen Vnd durch Hn Philipp Jacob Mader Notarium publicum et Acad; juratum verfertigt, 613 lb
Summa summarum der Frawen unveränderten Vermögens 676 lb
Hierauff wird die übrige Nahrung unter einem Titul als sogenannt Theÿlbahr beschrieben
(f° 9) Eÿgenthumb ane einer Behausung (T.) Eine Behaußung, Höfflein vnd Hoffstatt mit allen derselben Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten allhier im Brenden End, 1.s neben Philipp Wachenheim dem Kurschner, 2.s. neben Adam Schöttel dem huthmacher hinten auff den Gerbergraben stoßend gelegen, sonsten sofern freÿ leedig vndt eigen, wird hiehero ohne præjuditz angeschlagen für und umb 400 lb. Darüber besagt Ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auß allhießiger Cancleÿ contract Stub verfertiget, mit der Statt Straßburg anhangendem größeren Insigel verwahrt datirt den 19. Julÿ Anno 1726.
Summa summarum 431 lb – Schulden 1176, Conferendo übertreffen die Theÿlbare Passiv schulden die sogenannte gantze Theÿlbahre Activ massam umb 744 lb
Eheberedung (…) den 20. Septembris Anno 1725, Christoph Michael Hoffmann Notarius
Rechnung Mein Daniel Gießbecht Schreiners und Burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Zeitlerin, weÿland Frauen Margarethä gebohrner Wagnerin mit auch Weÿland Philipp Zeitler geweßenen Schreiner und Burger alhier Zu Straßburg, Ihrem ersten Ehemann erzeugte Tochter, Inhaltend und außweißend alles dasjenige, was Ich wegen deroselben vom 18.ten Maÿ 1723 biß den 16. Octobris Anno 1725. eingenommen und außgegeben auch sonsten verhandelt habe. Zweÿte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ (prod. beÿm Vogteÿ gericht d. 16.ten Janu. 1626.)

Jean Gaspard Kretzmeyer et Marguerite Zeidler hypothèquent la maison au profit des bouchers Elie Kreuchel et Jacques Kamm le jeune

1728 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 399-v
Caspar Gratzmeÿer Metzger und Margaretha geb. Zeitlerin mit beÿstand H. Georg Friedrich Ströhlin und H. Nicolaus Melßheim beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Elias Greichel und Jacob Kamm Jun: beeder Metzgern – schuldig seÿen 45 pfund
unterpfand, Eine Behausung hinderhauß hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm brendten Endt, einseit neben den Schöttelischen erben anderseit neben. Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff den gerber: graben

Les trois enfants issus du premier mariage de Jean Gaspard Kretzmeyer sont admis à l’orphelinat jusqu’au retour de leur père
1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
(p. 330) Sambstag d. 24. 7.bris – Johann Caßpar Gretzmeÿers dreÿ Kinder Werden biß Zu deßen Widerkunfft in das Wäÿßenhauß auffgenommen
Lt. Mossederr, Nomine Johann Caßpar Gretzmeÿers des hiesigen burgers und gewesten metzgers 3 Kinder erster Ehe Vogts Johann Adam Altbecks des schumachers producirt unterthäniges memoriale und Bitten mit beÿlagen sub Lit. A et B. umb deren gnädige Aufnahm in das Wäÿßenhauß, handelt Inhalts.
Ist Erkandt, Werden diese dreÿ Kinder mutterloße und Von ihme Vatter Verlaßene Kinder an die Hh. Pflegere des Wäÿßenhauß, umb sie darinn auffnehmen und biß Zu des vatters Widerkunfft verpflegen Zu lassen, Verwiesen. Deputati H. Rht. Lemp und H. Rht. Hügel

Créanciers d’après l’obligation de 1727, la maison est attribuée aux frères Jean Jacques et Jean Philippe Winter le 16 novembre 1729 lors de l’adjudication judiciaire. Les acquéreurs la revendent trois mois plus tard au cordonnier Jean Thomas Kœnig et à sa femme Madeleine Erb

1730 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 55
Johann Jacob und Johann Philipp die Winther gebrüder Metzger
in gegensein Johann Thomas König des Schuemachers und Magdalenæ geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leonhard Erb des Schloßers und ihres vetters Johann Georg Bohlecker hießigen metzgers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten En, einseit neben weÿl. Johann Adam Schöttel gewesenen huetmachers wittib und Erben anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auf den gerber: graben – als ein am 16. 9.bris 1729 ahne allhieger ganth adjudicirtes guth – um 150 capitalien und 200 pfund

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb hypothèquent le même jour la maison au profit le la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes

1730 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 56
Johann Thomas König Schuemacher und Magdalena geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leonhard Erb des Schloßers und Johann Georg Bollegger des metzgers
in gegensein des Stiffts St Nicolaj in Undis H. Mitpflegers S.T. H. Fünffzehner Johannes Greuhm und H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Brendten End einseit neben weÿl. Johann Adam Schöttel gewesten huetmachers wittib und Erben anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff den gerber: graben

Jean Thomas Kœnig, originaire de Reguisheim en Haute-Alsace, et Madeleine, fille de Thiébaut Erb d’Obernai, font dresser un état de leur fortune
1720 (11.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 67) (Designation und Verzeichnüs)
Zuwißen daß (…) persönlich kommen und erschienen seind Johann Thomas König, der Ledige Schuhmacher, von Regisheim jm Ober Elsaß gelegen, und Jgfr. Magdalena, weÿl. Diebold Erben gewesten weißbecken und burgers zu Ober Ehenheim nunmehro seel. nachgelaßene ehel. Tochter, alß beede Verlobte hochzeiterlicher persohnen, die haben mit Vorgewießen vnd Vorgelegt sechs Billets de Banque der Erste Numerirt mit 1.251.128, der andere 1.652.298 der dritte 1.176.005, der vierte 8.395.525, der Fünfte 840.933 und der Sechste mit 340.705 ieder 100 livres besagend, machen zusammen 300 gulden und dann in baaem Geld 351 Guden ) sammenthafft außmachen 325 pfund (…) Sig. Strassburg den 11 Junÿ Anno 1720.

Jean Thomas Kœnig s’adresse aux Quinze après que la tribu des Cordonniers a refusé de lui délivrer un certificat pour pouvoir devenir bourgeois. Il déclare travailler à Strasbourg depuis dix ans mais avoir négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les représentants de la tribu déclarent que le nombre des cordonniers est déjà très élevé. La commission constate cependant que les vingt candidats prévus par le règlement sont loin d’être atteints. Les Quinze décident que le certificat sera délivré une fois que Jean Thomas Kœnig aura fait son chef d’œuvre.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Johann Thomas König C. E. E. Zunfft der Schumacher
(p. 259) Sambstag d. 15. Junÿ 1720. – Fuchs nôe Johann Thomas König des ledigen Schumacher C. E. E. Zunfft der Schumacher Weil gegner Ihme den Zum Burgerrecht nöthige Zunfftschein mit Zu theilen erschwehren, alß bitt er vnderthg. gedachte Zunfft obrigkeitlich anzuhalten Ihme einen Zugeben. Moss bitt deputat. Erk. Ober Handtwerckh herren.

(p. 277) Sambstag d. 6. Julÿ 1720. – Johann Thomas König C. E. E. Zunfft der Schumacher
Obere Handtwerkh heren laßen dh hrn Secret. Kleinclaus referiren, Es habe Johann Thomas König der ledige Schumacher Von Regisheim in dem Obern Elsaß gebürtig, in einem contra E. E. Zunfft der Schumacher gehaltenem Recess geklagt, daß gedachte Zunfft Ihme den Zum Burgerrecht nöthige Zunfftschein mit Zu theilen erschwehren, mit beÿgefügter Unterthäniger bitt ihme einen Zugegen ged. Zunfft anzubefehlen.
Auff geschehene Remission habe der Implorant ferner berichtet, daß er schon Zehen Jahr hier gearbeitet, seÿe nicht gleich Zu denen muthjahren eingeschrieben worden, seine Eltern seÿen ohnlängst gestorben und habe Er Guthe mittel bekommen, so daß er burger Werden könne, offerirt in einem halben Jahr das Meisterstück Zu Verfertigen.
Auff welches nôe ged. Zunfft H Rathh. Saxer geantwortet, daß Vordersambst der Implorant nach ordnung das Meisterstück machen müße, ehe Ihme der Verlangte Schein mitgetheit werden Könne, das Handwerckh seÿe ohne dem übersetzt. Auff befragen, Wie Viel dieses Jahr das Meisterstück schon gemacht, habe er berichtet nur Zwen, Nun seÿe bekandt daß nach letzter Mghh. Erkantnuß es jährlich zwantzig machen sollen. Es habe aber der Implorant gestehen müßen, daß Ihme noch andere Vorgehen dahero die Hh. Depp. davor gehalten daß derselbe an die Ordnung Zu Verweißen seÿe, und wann Er das Meisterstück werde verfertiget haben, ihme nachgehendts ein Zunfftschein Zu erhaltung des Burgerrechts mit getheilt werden könte. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb se marient le 22 septembre 1720
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p.69)
Hodie Anno Domini 1720 die Vero 22. Mensis Septembris (…) sacro matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Sunt Joannes Thomas König Oriundus Er Rexen in superiori Alsatia et pudica virgo Magdalena Erbin Oriunda et Oberehnheim. Adfuerunt testes Leonardus Erb Civis et faber serarius Argentinensis (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 41)

Ils deviennent bourgeois le 21 octobre 1720.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 855
Johann Thomas König d. Schuhmacher Von Regisheim jm Obern Elsaß gebürtig weÿl. Michael König gew. Ackersmanns daselbst hinterl. ehel. Sohn v. deß. Ehefrau Magdalena Eckin von Obernäh geb. weÿl. Diebold Erben gew. beckh daselbsten hinterl. ehel. Tochter erh. beÿde d. burg.recht die Ehefraw gratis der Ehe Mann aber von derselben vmb 2 Gold fl.16 ß w. beÿ E. E. Zunfft d. Schuhmacher diennen jur. et prom. d. 21.ten Octobr. 1720.

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb hypothèquent la maison au profit du marchand de cuir Jean Benoît Bruder

1731 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 60-v
Johann Thomas König Schuemacher und Magdalena geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leonhard Erb des Schloßers und ihres Vettern Johann Georg Bollecker metzgers
in gegensein H. Johann Benedict Bruder des Lederhändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis im Brendten End ohnfern dem Baarfüßer platz einseit neben Adam Schöttel huetmacher anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff. den Gerbergraben

Jean Thomas Kœnig et Madeleine Erb hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Jacques Winter

1736 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 871-v
Johann Thomas König der schuhmacher und Magdalena geb. Erbin mit beÿstand ihres bruders Leohard Erb des Schloßers und ihres vettern Joseph Spieß des Ausruffers
in gegensein Johann Jacob Winther des Metzgers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden und rechten im Brendten End einseit neben Hannß Adam Schöttel dem huetmacher anderseit neben Philipp Wachenheim dem Kürßner hinten auff den gerber graben – als ein am 7. Februarÿ 1730 erkaufftes guth

Madeleine Erb meurt en 1750 en délaissant trois enfants. Les experts évaluent la maison à 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 321 livres, le passif à 485 livres

1750 (17.6.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 185
Inventarium über Weÿland Frawen Magdalenæ gebohrner Erbin, Herrn Johann Thomas König Schuhmachers und Burgers allhier geweßener ehelichen Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet un Anno 1750. – nach Ihrem am 25.sten Aprilis jüngst genommenen tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßenn wie solche Verlaßenschafft auf freundliches erfordern und begehren Hn Johann Philipp Weitner auch Schuhmachers und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Salome und Ludwig alle dreÿ gebohrne König, so die Verstorbene seelig mit Vorgemeltem Ihrem hinderbliebenen Wittiber ehel. erziehlet und ab intestato Zu dreÿ gleichen portionen und antheilern Zu Kinder undt Rechtmäsigen Erben verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 17.ten Julÿ Anno 1750.
Bericht Ahne statt der Eheberedung. Der hinterbliebene Wittiber berichtet, daß als Er sich Vor ohngefehr 30 Jahren mit seiner Verstorbenen Frawen seel. Verheurathet, Sie dazumahlen Keine Eheberedung mit Einander auffgerichtet, weniger sonsten etwas Zeit wehrender dießer Ehe, der Zeitlichen nahrung halben Zu bapÿr gebracht, wohlerwogen sie gar nichts ahne Vermögen zusammen gebracht, Einfolglichen die Verlaßenschafft nach hießiger brauch und ordnung consignirt und beschrieben worden

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem genanten Brenden end gelegenen in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehöriger und hienach beschriebener Behaußung folgendermaßen befunden worden
Eÿgenthümbliche behaußung. Ein Hauß und Hoffstatt mit allen derselben gebaüen, begriffen und weÿten zugehörten rechten und gerechtigkeiten allhier im Brenden end, einseith neben Adam Schöttel dem Huthmacher, anderseiths neben Philipp Wachenheim dem Kürßber, hinten auf den Gerbergraben stoßend gelegen ist freÿ über die darauf hafftende und hienach unter den passivis benambsten Capitalien freÿ, leedig und Eigen. Über obige behaußung besagt eine auß allhießiger Cancleÿ Contrct stub verfertigte pergamentener Kauff Verschreibung de dato 7.te, Februarÿ Anno 1730. und mit deri anhangenden gröseren Insigel Verwahret. So ist diesse Behaußung Vermög der Statt geschwohrener herren Werckmeistere schrifftlich Zugeschickter Abschatzung Vom 29.sten Novembris 1750 æstimirt und angeschlagen worden für und umb 600 gulden, so außwürfft 300 lb
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußrath 15, Sa. Schuhmacher werckzeugs 2, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 8 ß, Sa. behaußung 300 Summa summarum 321 lb – Schulden 485, Übertreffen obige passiv Schulden vorher beschribene sambtliche Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 164. lb
Abschatzung Vom 29. 8.bris 1750. Auff begehren Thomas König des Schumachers ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg im brenden End gelegen Einseÿts näben Adam Schädel anderseÿts näben Wachenheims Wittib und hindter auff den Rintzhäuter Graben Stoßendt diesse behaußung hatt näben dem Eingang eine Stuben und Küchen in dem Ersten Stock seÿndt Zweÿ Kammeren, darüber ist ein dachstuhl mit breidt und hohl Zieglen belegt, darunder Zweÿ Kammeren hatt auch ein Getrembtes Kellerlein, höffell und brunnen, ferner befindet sich ein Einstöckigt hinder Gebäuel darinnen eine Stube und Küchel, der dachstuhll darüber ist mit breit Ziglen Einfag Gedeckt, ist Von uns den Underschribenen der Statt Straßburg Geschworene Werckmeister nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Gerechtigkeit dem Jetzigen Werdt nach æstimirt und an Geschlagen wordten Vor, und um Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Le brasseur Jean Sigismond Schlehenacker achète la maison lors de l’adjudication judiciaire le 9 octobre 1751. Il la revend en 1758 au manant et compagnon menuisier Adam Lantz et à sa femme Marguerite Traut moyennant 375 livres.

1758 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 47-v
H Johann Sigmund Schlenacker der biersieder
in gegensein Adam Lantz des zimmergesellen und schirmers und Margarethæ geb. Trauttin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Brand ein end, einseit neben den Schöttelischen anderseit neben den Wachenheimischen erben, hinten auff den Gerbergraben – als ein den 9. Octobris 1751 ane der ganth ersteigtes guth – um 50, 50 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant et dispensent les parties de faire estimer la petite maison
1758 Conseillers et XXI (1 R 241)
(p. 18) Montag den 6.ten Februarÿ 1758 – Adam Lantz der Zimmergesell und schirmer alhier wie auch deßen Ehefrau erhalten erlaubnuß Von sigmund schlehnacker dem burger und biersieder alhier ein Häußlein im brandein End Kauffen und dießer letztere ihnen Eheleuthen verkauffen Zu dörffen wie auch dispense von dem sonst gewohlichen augenschein. 18.
Freund nôe Adam Lantz des Zimmergesell und Schirmers alhier und deßen ehefrau Margarethä geb. Trautin, die bitten E: G: unterthänig ihen gnädig zu erlauben, daß sie Von Johann sigmund Schlehnacker dem burger und Biersieder allhier ein in dem sogenanten brand Ein End gelegenes Häußlein umb den Preiß von 750 gulden samt übernahm aller Kosten Kauffen dörffen und umb gnädige Dispensation vom augenschein.
Christmann nôe gedachten sigmund Schlehnacker dießer bitt E: G: unterthänig besagten Häußlein umb ermelten preiß Verkauffen Zu Dörffen und umb dispensatione von dem sonst gewohlichen augenschein.
Erkannt, wird beeden Implorirenden Parthen mit gebettener erlaubnus also respectivé Kauffen und Verkauffen Zu dörffen dispensando von dem auch Jedoch unter dießem anhang, Willfahrt, daß der Kauff und Verkauff in M.er Hhen Cantzleÿ Contract stube in gegenwarth derer hierzu ernante, Hhn Deputirten verschrieben vnd von denenselben gemeiner Statt dißfalls versierendes interesse bestermaßen Beobachtet werden solle.
Depp. Rathh. Schweitzer H. Rathh. Von Fridolßheim.

Originaire de Simmern sur la Moselle, Adam Lantz épouse en 1742 Marguerite, fille du charpentier Jean Traut (réformé, voir plus loin l’inventaire)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 211-v, n° 805)
1742. Eod. [Mittw. d. 22. Aug.] seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Adam Lantz der led. Zimmer Gesell Von Simmern an der Mosel und J. Margaretha, Johann Trauthen Zimmermanns und schirmers alhie Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Lantz, Maria margret (i 216)

Le manant Adam Lantz cotise à partir de 1764 à la tribu de la Mauresse pour un droit de revendeur
1764, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 291) Donnerstags den 1.ten Martÿ 1764 – Neuer Schirmer und Gimpel Käuffler
Adam Lantz, der Zimmer Gesell und Schirmer alhier, bittet um Ertheilung des Gimpelkäufler Rechts
Erkandt, gegen Erlag der Gebür wilfahrt, dedit vor die Aufnahm 2. lb, Vor ein Jahr Zum voraus 1. lb, Und Protocoll Geld 2 ß, dt 3. lb 2 ß

Marie Marguerite Traut veuve de Jean Adam Lantz meurt sans enfant en 1779. L’inventaire est dressé dans sa maison au Coin brûlé. Elle lègue par testament une somme à la paroisse réformée de Wolfisheim.
1779 (16.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1470) n° 614
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Margarethä Lantzin gebohrener Trautin, auch weiland Johann Adam Lantz, des gewesenen Zimmergesellen und Schirmers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1779. – nach ihren den 14.den dieses Monats Decembris aus dießer Welt genommenen Tödtlichen Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der nach diesem Eingang benembsten von ihr der verstorbenen per Testamentum eingesetzten Erben und respectivé derselben geordnet und annoch ohnentledigten Vogts inventirt und ersucht, durch Johann Jacob Petermann den Bleÿarbeiter und schirmer allhier, deßen Ehefrau und Ursulam Birckelin die dienstmagd (geäugt und gezeigt), So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn H Johann Friderich Stamm des Weinhändlers und E. E. Kleinen Raths dermaligen beÿsitzers, des hierzu abgeordneten herrn den 16. Decembris Anno 1779.
Die verstorbene hat per Testamentum nuncupativum vor H. Notario Zimmer und sieben Zeugen den 25. Novembris 1779 errichtet, Zu ihren einigen Erben hinterlaßen als 1.mo Johann Jacob Petermann den bleÿarbeiter und Frau Annam Margaretham geb. Feitin, bede Eheleuth und Schirmer allhier Zu Straßburg,für den ersten Stammtheil und ist Die die Ehefrau beistädl. dieses ihres Ehemanns beÿ diesem Geschäfft erschienen, 2.do Fr. Annam Mariam geb. Haußerin, Johann Rudolph Morgenroth des gewesenen unverburgerten Buchdruckers gesellen dahier hinterbliebene Wb. so beÿständ. H Jacob Michel des Weißbecken und burgers dahier beÿ diesem Geschäfft erschienen, in den Zweiten Stammtheil, 3.tio Johann Christian Hauser, den Soldaten unter dem löbl. Schweitzer Regiment Muralt so abwesend, in den dritten sechsten Stammtheil, 4.to Johann Michael Hausern den in Kaÿßerlichen diensten stehende Soldaten, so auch abwesend, in den vierten sechsten Stammtheil, 5.to Annam Rosinam Hauserin, die ledige dahier in den fünfften sechsten Stammtheil, dieser dreÿ letztern geordnet: und annoch ohnentledigten Vogt ist Johann Heinrich Schröt der fripier und burger allhie, welcher im Namen dieser seiner dreÿ Curanden beÿ diesem Geschäfft Zugegen gewesen, So dann 6.to Frau Annam Barbaram gebohrne Hauserin Johann Adam Kientzel, des fripier und burgers dahier Ehefrau, welche unter assistentz dieses ihres Ehemanns diesem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet hat. Alle sechs ihr der verstorbenen Zufolg des hieoben angeführten Testaments Zu sechß Stammtheilen nachgelaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Brandein End gelegenen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstlich eine behausung und Hoffstatt, samt allen deren begriffenn weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem sogenandten brand ein End, ohnfern dem Parade Platz 1.s. neben der verwittibten Fr. Enßingerin, 2.s. neben N. Geÿer dem Schneider Meister und hinten auf N. Wiltman den Weinsticher, alle burgere allhier stoßend, so freÿ, ledig eigen. Diese behausung wird hier ohnpræjudicirlich so wie dieselbe den 6. Novembris 1758. erkauffet worden ausgeworffen vor 400. Hierüber besagt (…)
So dann eine behausung, Höfflein und Hoffstatt samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Schildtsgaß ohnfern dem Roßmarckt (…)
(f° 7) Wÿdem den die verstorbene bis an ihr Lebens Ende, Zufolg des von Weiland Johannes Traut dem gewesenen Zimmer gesellen und Schirmer allhier ihrem Vatter seelig vor H. Notario Zimmer und fünff Zeugen den 13.ten Februarii errichteten Codicilli genoßen hat (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 103, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 124, Sa. Eigenthums ane heüßern 650, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Schulden 111, Summa summarum 1500 lb – Schulden 594 lb, Nach deren Abzug 906 lb
Legata, der reformirten Gemeind Zu Wolffisheim
Copia Testamenti nuncupativi (…) den 25. Novembris 1779, Zimmer Notarius
(Stammbaum) Johann Georg Traut gewesener Burger Zu Windecken

Son père Jean Traut est inhumé par le pasteur réformé en 1777.
Sépulture (réformés, f° 13-v)
Anno 1777 Sambstag den 15. Martii, Abends um Zehn Uhren starb allhier Johannes Traut, gewesener Schirmer und Zimmer Gesell, vom Lambsheim gebürtig, Seines Alters 7 Jahr, 8 Monat und 12 Tagen deßen Leichnam ward Dienstag den 18. Ejusdem auf Sti Galli Gottes Acker beerdiget, (i 16)

Marguerite Traut veuve d’Adam Lantz vend la maison au tailleur Georges Martin Gœrig et à sa femme Anne Marie Himmer

1767 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 295-v
Fr. Margaretha geb. Trauttin weÿl. Adam Lantz gewesten zimmer gesellen wittib beÿständlich Georg Friedrich Klein des schumachers und Johann Traugott Böhm des kürschners als vogt gedachten Lantz kinds Johann Adam Lantz
in gegensein Georg Martin Görig des schneiders und Annæ Mariæ geb. Himmerin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Brand ein end, einseit neben Nicolas Pertois dem schloßer, anderseit neben den Wachenheimischen erben, hinten auff den Gerbergraben – als ein während der ehe erkaufftes gut, dem Lantzischen curando zweÿ drittel als ein vättelichen erbguth – um 110, 50 und 50 pfund verhafftet geschehen um 150 pfund

Fils du vigneron Jean Martin Gœrig de Rietenau en Wurtemberg, Georges Martin Gœrig épouse en avril 1750 Anne Marie Himmer, fille du tailleur Jean Conrad Himmer : contrat de mariage, célébration
1749 (28.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 25
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte Hr Georg Martin Görig der Leedige Schneider von Riethenau Marbacher Ambts gebürtig weÿl. Hn Hanß Martin Görig geweßenen weingärthners und Burg. daselbsten seel. nachgelaßener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Anna Maria Himmerin, des Ehren und Vorgeachten JH. Joh: Conrad Himmers Schneiders und burg. allh. Zu Straßburg ehel. erzielte Jungfr. Tochter als hochzeiterin am andern Theil
So beschehen in Straßburg in beÿseÿn Hn Joh: Friderich Schmidts Schneiders auf sein des hochzeiters so dann auf Ihr d. Jgfr. hochzeiterin Seithen obgedachten Ihren ged. Hn Vatters auf Montag den 28.ten Apr: A° 1749. [unterzeichnet] Georg martin Görig als hochzeiter, Anna Maria Himmerin als hichzeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 278-v, n° 1056)
1750. Eodem [d. 8. Apr.] seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Georg Martin Gerich der ledige schneider weÿl. Martin Gerichs des Reebmans in Wurtenbergischen ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria Conrad Himmers Schneider und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Georg Martin Görig als hochzeiter Anna Maria Himmerin als hoch Zeiterin (i 284)

Georges Martin Gœrig fait son chef d’œuvre, il est reçu maître le 10 février 1750
1750, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 570) Dienstags den 10. Februarÿ 1750
Erschienen unter Hn Johann Martin Gangolff seinem Informatore, Georg Martin Gerig, der ledige Schneider, aus Riedenau gebürtig, so sich ane Meister Conrad Himmer des Schneiders und burgers allhier eheliche Tochter Zu Verheurathen gesinnet, mit bitt Ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück so in enem Completen Manns Kleÿd bestehen und er Von drap d’oelbeuff verfertigen wolle, das quantam beneben denen Rißen auffzugeben, Ist demselbe mit 3 3/8 Stäb drap d’oelbeuff, N° 5 ein Romerisch Kleÿd, N° 10 ein Meßgewandt
Facta relatione et examinatione der geschwornen Hn Meisterstück: Schawern, daß der Implorant, aus Meisterstück nach Ordnung wie recht verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mitmeister auf und angenommen worden.

Georges Martin Gœrig est mis à l’amende pour avoir rédigé un certificat d’hébergement non conforme
1753, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 172) 2.te Gericht de 1753. Donnerstags den 10.ten des Monaths Maji A° 1753
Georg Martin Görig, der Schneider vndt Burger alhier ex officio citiret daß er wegen J* von Zuwersheim auß dem Würtenbergischen so er logiret, Ihro Gn. dem Regirenden Herren Ammeister einien sehr straffbahrer Nacht Zedul überschickt, Massen solche nicht nur alleine despictirlich klein gefertiget vnd anbeÿ nicht gemeldet wer die Person so er logiret, sondern auch datum vnd Jahr darinnen außgelaßen word.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus peo nunc in 10 ß Straff Zu condemniren.

Anne Marie Himmer meurt en 1787 en délaissant un fils sans domicile connu. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre au veuf est de 70 livres, celle propre aux héritiers de 152 livres. L’actif de la communauté s’élève à 256 livres, le passif à 344 livres.

1787 (mai-juillet), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 360 [numéro restitué – haut de page abîmé]
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güther so weiland Frau Anna Maria Görigin geb. Himmerin Georg Martin Görig des Schneidermeisters Ehefrau, nach ihrem den 25. maÿ jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat
[Benennung der Erben] 1. Johann [Martin] Görig ledigen Schneiders Gesellen [der] defunctæ mit dem hinterbliebenen Wittiber erzeugter einigen Sohn, Von deßen Aufenthalt schon 10 Jahr lang nichts mehr wißend ist, dieser Sohn nur in die ihm den rechten nach gebührige legitimam das ist in die tertz der Defunctæ nach tod hinterlassenen Vermögens In welchen Sohns nahmen deßen geordnet und geschworener Curator Johann Carl Ottmann Schneidermeister, So dann 2. Herr Johann Jacob Kolb Schneidermeister und dermaliger Sigrist beÿ der Evangelischen Gemeinde zu denen Predigeren die Neue Kirch genannt in den Rest der Defunctæ Vermögens Nachlassenschafft

in einer hernach inventirter an dem brand ein End gelegenen behaußung
Nemlich eine behaußung [-], hoff]statt mit allen deren übrigen [gebäuden], begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem Brand ein End einseit neben N. Garnier dem Gimpelkäufler anderseit neben H. Johann Jacob Dörfer dem silberarbeiters hinten auf den Gerbergraben stoßend, (laut) Abschatzung vom 27. junÿ 1787 gewürdiget wurde vor und um 250. Hierüber besagt ein in der C.C. Stub gefertigten Kaufbrieff de dato 5. maÿ 1767
Norma hujus inventarii, Bericht, kein Inventarium illatorum
des Wittibers unverändert vermögen, ergäntzung, Schud 75 lb, Compensando 70 lb
der Erben ohnverändert Vermögen, hausrath 20 lb, schulden 75 lb, Ergäntzungs Rests 56 lb, Summa summarum 152 lb
die beschreibung des theilbaren Guts, hausrath 6 lb, behaußung 250 lb, Summa summarum 256 lb – Schulden 344 lb, Compensando 87 lb, Passiv Recess loco Stall Summæ 5 lb
hieran gebührt Johann Martin Görig dem disortigen Sohn
Copia der Eheberedung (…) den 28. Aprilis 1749, Johann Daniel Langheinrich Notarius
Copia der defunctæ vor H. Not. Heuß den 9. Augusti 1785 errichteten Testamenti

Georges Martin Gœrig se remarie avec Elisabeth Kreitmann, fille du maréchal ferrant Philippe Charles Keitmann, de Freimersheim près de Landau, et veuve du charretier manant Martin Wiedenkeller : contrat de mariage, célébration
1787 (12.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 175
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Martin Görig der Schneidermeister Wittiber und burger alhier als Bräutigam an einem,
So dann Frau Elisabetha gebohrne Kreitmännin, weiland Martin Wiedenkellers gewesenen Fuhrmanns und Schirmers alhier hinterbliebene Wittib, beÿständlich Johann Philipp Ziegel des Schuhmachers und Burgers alhier als Braut an dem andern Theil
Actum alhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlichen Schreibstube Montags den 12. Novembris 1787 [unterzeichnet] georg martin görig als hohzeider, Elisabetha Wiedekellerin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 19-v n° 42)
Im Jahr Christ 1787 Montags den 3. Decembris sind (…) allhier offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Martin Görig Schneider-Meister und burger allhier, Wittwer, in der ersten Ehe lebte er mit weÿland Frau Anna Maria geborner Hemmerin und Frau Margaretha Elisabetha Wiedenkellerin geborner Kräutmännin, weÿland Philipp Carl Kräutmanns geweßenen Schmidts in Freÿmersheim unterhalb Landau hinterlaßene eheliche Tochter und weÿland Martin Wiedenkellers geweßenen Schuhmachers und Schirmers allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Georg martin Görg als hochzeider, Elisabetha Margaretha wietkellerin als hoch Zeitterin (i 21)

Elisabeth Kreitmann fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 469 livres
1788 (5.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 395
Inventarium über Fraun Elisabethä geborner Kreitmännin zu Georg Martin Görig dem Schneidermeister und Burgern alhier ihrem Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, aufgerichtet Anno 1788. – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario d. 12. Novembris 1787. errichteten Ehe Contract und desen Zweÿten Paragrapho unverändert Gut stipulirt haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an dem Brandeinend gelegenen dem disortigen Ehemann eigenthümlich Zuständigen behausung in fernerem Beÿsein Johann Philipp Ziegels des Schuhmachers und Burgers alhier als der Ehefrauen ad hoc angesprochenen Beÿstands, Mittwoch den 6. februarii Anno 1788.
Series rubricarum hujus inventarii, Sa. Hausrath 68 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. der Baarschaft 100 lb, Sa. Schulden 300 lb, Summa summarum 469 lb
(Joint) erschienen die Elisabetha Margaretha weiten keller witib Von strasburg ein gebore greitmen und Ihr Vater hat geheisen jacob greitman und die mutter anna bara borlicher inwoner und schmittmeister dahier zu freimersheim geweßen nach desen ableben Ihres Vatters und mutters thau* istt ihr vermögen un ein offliche Versteigung auffgethan -(…) freimersheim den 14. maÿ 1782

Georges Martin Gœrig meurt en 1788. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 427 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 301 livres, le passif à 325 livres. L’inventaire est dressé en présence de Marie Barbe Widenkeller, fille en premières noces de la veuve.

1788 (22.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 891) n° 430
Inventarium über Weiland Georg Martin Görigs, gewesenen Schneidermeisters und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft errichtet Anno 1788. – nach seinem den 17. dieses Monats und Jahrs erfogten absterben an Vermögen hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frauen Elisabethæ, geborener Kreitmännin der hinterbliebenen Wittib und des Defuncti zufolg bald hernach Copeilich eingetragenen Testamenti auf den Fall dessen Sohn nicht mehr am Leben seÿn solte, substituirter Universal Erbin, beÿständlich Johann Philipp Ziegel, des Schuhmachers und Burgers alhier, wie auch auf Requisitionem Johann Carl Ottmanns des Schneidermeisters und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Curatoris Johann Martin Görig, des ledigen Schneidersgesellen, als des Defuncti mit weil. Frauen Anna Maria geborener Himmerin seiner verstorbenen erstern Ehefrau ehelich erzeugten einigen Sohns und kraft vorallegirten Testamenti instituirten Universal Erben, von deßen Aufenthalt man aber schon seit ohngefehr 12 Jahren keine Wißenschaft hat (…); so wurde die hinterbliebene wittib und der Curator ingleichem Jgfr. Maria Barbara Wiedenkellerin der disortigen wittib tochter erster Ehe (geäugt und gezeigt). Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirten an dem brand ein End gelegenen Behausung Freÿtags den 22. Augusti Anno 1788.

Antheil an einer Behausung. (E. T.) Nemlich Acht Neunte Theil für ohnvertheilt von und an einer Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Strasburg ane dem Brand ein End, einseit neben N Garneval, dem Gimpelkäufler, anderseit neben H. Joh. Jacob Dörfer dem Silberarbeiter, hinten auf den Gerbergraben stosend, so außer denen daroben haftenden hernach einverleibten Passiv Capitalen sonsten gegen männiglich frei, ledig und eigen, Welche gantze Behausung in den über weil. Fr. Annæ Mariæ Görigin geb. Himmerin des Defuncti gewesener ersterer Ehefr. Verlaßenschaft durch unterschriebenen Notarium d. 20. Junii 1787. errichteten Inventario durch hiesiger löbl. Stadt geschworne Werckleute gewürdiget worden, wobey man es auch dermalen wieder gelaßen hat pro 250 lb., thun die hiehero gehörige Acht neunte theil 222. 4. Und ist der übrige Neunte Theil dem disortigen Sohn und Universal Erben für mütterliche Legitimam gebührig. Über diese Behausung meldet ein in allheisiger Löbl. C. C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kaufbrieff mit deren aufgedrucktem gröserem Insigel versehen de dato 5. May 1767.
Der wittib unverändert vermögen, hausrath 16, silbers 8 ß, unveränderte massam 300, Ergäntzungs der Hinterbliebeneen Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Zufolg des über der Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen durch mich unterschriebenen Notarium d. 6. februarii 1788 errichteten Inventarii, 110 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Schuld 300, Sa. der Ergäntzung 110, Summa summarum 427 lb
Diesemnach wird auch des Erben ohnverändert und das Theilbare Gut unter euner Mass beschrieben, Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 1, Sa. der Baarschafft 4, Sa. des Antheils ane einer Behausung 222, Sa. der Schulden 51, Summa summarum 301 lb – Schulden 325 lb, Compensando passiv recess 24 lb – Stall Summ 403. lb
Copia der Eheberedung (…) Montags den 12. Novembris 1787
Copia Testamenti nuncupativi – Georg Martin Görig der Schneider meister und burger alhier Zu Straßburg mich (…) in seiner an dem Brand ein End hiesiger Stadt gelegenen behausung berufen laßen, der wir auf unser Erscheinen daselbsten unten auf dem Boden in seiner gewohnlichen Wohnstube auf den Gerbergraben aussehend, Zwar unpäßlichen Leibes, jedoch guter richtiger Sinnen auf einem Sessel sitzend, anetroffen haben (…) So geschehen su Straßburg Donnerstags den 31. Julii Anno 1788, Johann Friderich Greiß Notarius juratus

Elisabeth Kreitmann meurt en 1803 en délaissant pour héritière sa fille Barbe Wiedenkeller, femme du journalier Jean Frédéric Hottinger. Georges Martin Gœrig lui a légué la maison au cas où son fils ne donnerait pas signe de vie.

1804 (4 ventôse 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1927, 5402
Inventarium über weÿl. Fraun Elisabetha geb. Kreitmann lezmals burgers Georg Martin Görig gewesten Schneiders wittib Verlaßenschafft, den 19. frimaire 12 mit tod abgangen,welche zu Ihrem einzigen Erbin hinterlassen Fr. Barbaram Hottinger geb. Wiedenkeller, burgers Johann Friedrich Hottinger tagners allhier Ehefrau, ihre in erster Ehe mit weÿl. Martin Wiedenkeller gewesenen tagner erzeugt
Eigenthum an einer behausung ([in margine :] tochter 40, frid. braak 40, Carl Rauch 32, zusammen 112) Nemlichen eine behausung und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, zugehörden an dem branden End N° 8 einseit neben b. Primeis anderseit neben Johann Jacob Dörfer Silberarbeiter hinten auf den Gerbergraben, welche behausung laut in der C. C. stb. verfertigter Kaufverschreibung vom 5. Maÿ 1767 erkaufft wurde. Und hat die Verstorbene solche behausung aus ihres den 17. Augusti 1788 verstorbenen leztern Ehemanns Succession geerbet, in deme er auf erhaltenes Indultum testandi den 19. julÿ gedachten Jahrs und in gefolg der vor Notario Greiß gestifteten Testaments vom 31. julÿ gedachten Monats [sic] deßen damalige Ehefrau und jezige Wittib zu Universal Erbin hinterlaßen, falls deßen Sohn Johann Martin Görich, welcher anjetzo beÿ 26 Jahr abwesend ohne von seinem aufenthalt je einige Nachricht erhalten zu haben, beÿ seinem absterben nicht am leben gewesen
hausrath 176 fr, schulden 528 fr
Enregistrement, acp 90 F° 138 du 14 vent. 12

La maison revient à Marie Barbe Widenkeller qui épouse en 1791 l’ouvrier en tabac Jean Frédéric Hottinger : contrat de mariage, célébration

1791 (9.5.), Not. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Jean Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac fils de feu Frédéric Hottinger vivant aussi ouvrier en tabac en cette ville et
Dle Marie Barbe Widenkeller fille de feu Jean Martin Windenkeller vivant voiturier en cette ville
acp 3 (vol. 6) f° 16-v du 10 may 1791 – art. 1° lesd. parties ont promis de se prendre en mariage
2° le futur époux a promis à la future épouse pour Morgengab la somme de 100 livres
3° de la douer d’une bague d’or de la valeur de 16 livres
4° stipulent que tout ce qu’ils apporteront en mariage et gagneront pendant icelui sera un bien commun entre eux dont chacun participera la moitié et est déclaré que leurs apports ne se montent ensemble qu’à la valeur de 100 livres
5° mais ce qui échoira à l’un ou l’autre par héritage lui sera réservé en propre et remplacé ce qui se trouvera aliéné par la suite
6° les présens de noces reviendront à chacun par moitié
7° le survivant aura la jouissance de tous les biens du prémourant sauf la légitime qui sera délivrée aux enfants à l’age de vingt ans, à charge de les élever, le tout sous l’hypothèque de leurs biens

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 33 n° 50)
Im Jahr Christi 1791 den 7. Septembris Abends um Fünf Uhr Wurden (…) offentlich Zu Ehe eingesegnet worden Johann Friedrich Hottinger der ledige Tabackbereiter weiland Friedrich Hottingers gewesteen Tabackbereiters und burgers alhier mit Frauen Margaretha einer gebohrnen Füssingerin ehelich erzeugter Sohn 30 Jahr alt und Jungfrau Barbara Widenkellerin, weÿland Martin Widenkellers gewesenen *ens und burgers alhier, mit Frauen Elisabetha einer gebohrner Kreitmännin ehelich erzeugte Tochter 33 Jahr alt [unterzeichnet] Johann Friderich Hottiger als hoch Zeitter, Maria Barbara Wiedenkellerin braut (i 121)

Jean Frédéric Hottinger meurt en 1809 en délaissant un fils

1809 (29.8.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5789
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac, décédé le 26 mars dernier – à la requête de Marie Barbe Widenkeller la veuve, le défunt est décédé en laissant son seul fils procréé avec elle nommé Frédéric âgé de 13 ans et demi – en présence de Georges Wagner, tourneur, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire ci après mentionnée appartenant à la veuve – Contrat de mariage par le soussigné notaire le 19 mai 1791
propres des héritiers habillements 63 fr
tout le reste qui existe la veuve a hérité et lui appartient, meubles non estimés
immeuble, une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville au coin brulé n° 8 entre N. Pertois et Jean Jacques Dörfer derrière le fossé des tanneurs – titres, ledit inventaire et acte de vente passé à la Chambre des vontrats le 5 mai 1767 – passif 300 fr
Enregistrement, acp 113 F° 41 du 4.7.

L’orfèvre Jean Frédéric Hottinger épouse en 1822 Anne Marie Haiber, originaire de Sarre-Union
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 24 août 1822. Jean Frédéric Hottinger, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier jour complémentaire an III à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, orfèvre, fils de feu Frédéric Hottinger, ouvrier en tabac décédé en cette ville le 26 mars 1809 et de feu Barbe Windenkeller, décédée en cette ville le 25 janvier 1816, et Anne Marie Haiber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 ventôse an IX à Saarunion (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Frédéric Haiber, débitant de tabac à Saarunion, et de feu Madeleine Heusser décédée audit lieu le 19 mai 1819 (signé) Jean Frederic Hottinger, Anne Marie Haiber (i 38)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) rue du Coin brulé N° 8 f° 763 (i 91)
Hottinger, Frédéric, 1795, orfèvre, Strasbourg, (auparavant) rue de l’Argile 18, E. 1814, Voyés plus bas
Müller née Hottinger, Marg. Barbe, 1766, Veuve, Strasbourg, Dél. rue de l’argile 14
id. Charlotte 1805, Strasbourg, id
id. Frédéric, 1801, Strasbourg, id
id. Théophile, 1798, Cordonnier, Strasbourg, id
Hottinger, Frédéric, 1795, orfèvre, Strasbourg, E. août 1822
id. née Haiber, A° Marie, 1801, Ep. id. dél. grande rue 57

Frédéric Hottinger vend la maison au revendeur André Frédéric Diemer et à sa femme Barbe Schwing moyennant 1 200 francs

1833 (27.6.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6705
Frédéric Hottinger, orfèvre
à André Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
une maison avec bâtiment de derrière, petite cour, puis, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brulé n° 8, d’un côté la veuve Jean Jacques Doerffer, d’autre la femme Dichert veuve Jung, devant la rue, derrière le Fossé des Tanneurs – recueilli dans la succession de Marie Barbe Wiedenkeller sa mère, veuve de Jean Frédéric Hottinger, dont il se déclare seul et unique héritier, suivant inventaire dressé le 29 août 1809 par M° Grimmer sous la rubrique propre à la veuve comme lui étant avenu dans l’inventaire reçu M° Stoeber le 4 ventôse 12. Titres antérieurs, Chambre des Contrats 5 mai 1767 – moyennant 1200 francs
Enregistrement, acp 218 F° 110-v du 28.6.

André Frédéric Diemer épouse en 1816 Barbe Schwing, originaire de la Robertsau
1816 (20.8.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3707
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – André Frédéric Diemer, ancien militaire demeurant à Strasbourg rue de l’Argile n° 24, fils d’Emanuel Diemer, revendeur, et de feu Elisabeth Hildenbrand
Barbe Schwing, fille majeure Léonard Schwing, cultivateur à la Robertsau, et de feu Madeleine Ziegler demeurant rue des Cordonniers n° 12
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 67-v du 30.8.

André Frédéric Diemer et Barbe Schwing vendent la maison au perruquier Henri Heldenstab et à sa femme Caroline Belichon moyennant 1 600 francs

1834 (15.7.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 8112
André Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe née Schwing
à Henri Heldenstab, perruquier, et Caroline née Belichon
une maison avec bâtiment de derrière, petite cour, puits, aisances, appartenances, circonstances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 8 d’un côté la veuve Jean Jacques Doerffer, d’autre la femme Dichert veuve Jung, devant la rue, derrière le Fossé des Tanneurs – acquis par contrat reçu M° Bremsinger le 27 juin 1833, et inventaire Hottinger père du vendeur dressé par M° Grimmer le 29 août 1809 – moyennant 1600 francs
Enregistrement, acp 226 F° 61 du 25.7.

André Henri Heldenstab épouse Caroline Madeleine Peluchon en 1817
Mariage, Strasbourg (n° 242)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 27 août 1817. André Henri Heldenstab, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Perruquier, fils de feu Etienne Heldenstab, perruquier décédé en cette ville le 25 thermidor en VIII et de Catherine Wagner ci présente et consentante, Caroline Madeleine Peluchon, mineure née hors le mariage le 5 Pluviôse an V à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Peluchon, tailleur en cette ville, et de Marie Madeleine Schumacher, ci présente et consentante, ladite épouse légitimée par le mariage subséquent de desdits père et mère le 14 février année dernière – Témoins Jean Daniel Ferdinand Wagner, âgé de 39 ans, jardinier, oncle de l’époux, Jean Louis Frierdich, âgé de 56 ans, aubergiste, oncle de l’épouse (signé) andré henri heldenstab, magdele caroline belichon (i 22)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) Place d’armes, suite du n° 16 f° 873 (i 228-227)
Heldenstab, André Henri, 1789, Coeffeur, M. (auparavant) Coin Brule 8, Entré avril 37, dél. Ste Barbe v. la grand rue 6
id. née Peluchon, Caroline Madeleine, 1796, Ep.
id. Adolph 1838, décédé juillet 38
id. Henri André 1818
id. Caroline Mélanié 1820
id. Madeleine Barbe 1821
id. André Philippe Auguste 1823
id. Frédérique 1824
id. Jean 1830
id. Edouard 1832
id. Charles 1836

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) rue du Coin brulé N° 8 f° 763 (i 93)
Heldenstab, André Henri, 1789, Coeffeur, M. Entré août 36, dél. place d’Armes 16
id. née Peluchon, Caroline Madeleine, Ep.
id. Charles, 1836, 23 août, Enf, Strasbourg

Henri Heldenstab et Caroline Pélichon vendent la maison au tailleur de limes Louis Pfunder moyennant 3450 francs

1838 (3.5.), Strasbourg 4 (86), Me Hatt n° 10.584
Henri Heldenstab, perruquier, et Caroline Pélichon
à Louis Pfunder, tailleur de limes
une maison avec bâtiment de derrière, petite cour, puits, aisances, appartenances et dépendances, situé à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 8 d’un côté la veuve Jean Jacques Doerffer, d’autre la femme Dichert veuve Jung, devant la rue, derrière l’ancien Fossé des Tanneurs – d’acquet sur André Frédéric Diemer et Barbe Schwing, par acte reçu par le soussigné notaire le 15 juillet 1834, les époux Diemer ont acquis ledit immeuble par acte reçt par M° Brenmsinger le 27 juin 1833 – moyennant 3450 francs
Enregistrement, acp 259 F° 55 du 12.5.

Originaire d’Auggen en Bade Louis Pfunder épouse en 1823 Barbe Mans, originaire de la Wantzenau
Mariage, Strasbourg (n° 64)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 22 février 1823. Louis Pfunder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1789 à Auggen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Tailleur de limes, fils de feu Jean Pfunder, boucher décédé à Auggen le 24 décembre 1823 et de Barbe Frey, demeurant audit lieu, Barbe Mans, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 juillet 1786 à la Wantzenau (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Michel Mans, Munier et de feu Barbe Guth décédée à la Wantzenau le 18 mai 1788 (…) ladite future épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de son père (signé) Luis Pfunder, Barbara manß (i 35)

Louis Pfunder se remarie en 1843 avec Madeleine Hammer, originaire de Hœnheim
Mariage, Strasbourg (n° 477)
Du 31° jour du mois d’octobre 1843 à onze heures du matin. Acte de mariage de Louis Pfunder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1789 à Auggen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Tailleur de limes, beuf de Barbe Mans décédée en cette ville le 15 septembre 1834, fils de feu Jean Pfunder, boucher décédé à Auggen le 24 décembre 1823 et de feu Barbe Frey, Et de Madeleine Hammer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 ventôse an IV à Hoenheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Bernard Hammer, Journalier décédé à Hoenheim le 8 janvier 1814 et de feu Catherine Knahb décédée au même lieu le 12 décembre 1840 (signé) L Pfunder, M Hammer (i 57)

Madeleine Hammer meurt après avoir institué son mari pour son légataire universel
1865 (6.2.), M° Lauth
Dépôt du testament olographe de Madeleine Hammer épouse de Louis Pfunder à Strasbourg, ledit testament en date du 26 août 1854 enregistré aujourd’hui
acp 540 (3 Q 30 255) f° 21-v du 7.2.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 27 du 7.2.
26 août 1854, Testament – Je soussignée Madeleine Hammerer demeurant à Strasbourg institue Louis Pfender mon mari unique héritier en toute propriété de ma fortune de telle sorte qu’après ma mort mon mari pourra disposer de ma fortune en véritable propriétaire
[in margine :] décès du 25 janvier 1865, succession déclarée le (-)

Madeleine Hammer meurt en 1865
Décès, Strasbourg (n° 180) Acte de décès. Le 25 janvier 1865, ont comparu Louis Pfunder âgé de 75 ans, Tailleur de limes époux de la défunte, domicilié à Strasbourg, et Auguste Hediger, Marchand de fromage, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Madeleine Hammer, âgée de 68 ans, née à Hoenheim (Bas-Rhin) épouse de Louis Pfunder, Tailleur de limes, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Bernard Hammer journalier et de feu Catherine Knahb est décédée le 25 janvier 1865 à neuf heures du matin en la maison rue des Tanneurs 21 (i 91)

Louis Pfunder vend la maison à son voisin marchand de fromage Joseph Augustin Hediger et à sa femme Françoise Hincker en s’y réservant la jouissance viagère

1867 (17.7.), Not. Becker (Geoffroi), actes en déficit
Louis Pfunder, tailleur de limes à Strasbourg
à Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage, et Françoise Hincker sa femme à Strasbourg
de la nue propriété d’une maison sise à Strasbourg rue des Tanneurs n° 21 et rue du Coin brûlé N° 16, moyennant 9000 francs, à compte de laquelle somme les conjoints Hediger sont délégués de payer à Jacques Kastner boulanger à Strasbourg la somme de 2500 für suivant acte reçu Roessel Nre le 18 décembre 1855, et le surplus après un avis de trois mois au décès du Sr Pffunder (…) qui se réserbe l’usufruit viager de la maison vendue. Origine, vente reçue Hatt Nre le 3 mai 1838.
acp 564 (3 Q 30 279) f° 58 du 18.7.

Joseph Auguste Hediger épouse en 1853 Françoise Hincker, originaire de Wingersheim
1853 (7.6.), Strasbourg 9 (103), Not. Becker
Contrat de mariage, 7 juin 1853 – Furent présents Mr Joseph Auguste Hediger, marchand de fromage, demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sieur Joseph Auguste Hediger, aussi marchand de fromage à Strasbourg et de Dame Catherine Gangloff sa femme défunte, M. Hediger fils stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question, d’une part
Et Mlle Françoise Hincker, demeurant à Strasbourg, fille majeure du Sieur Sébastien Hincker, tisserand demeurant à Wingersheim et de Dame Catherine Lutz sa femme, Mlle Hincker stipulant pour elle et en son nom à cause dudit mariage, d’autre part

acp 420 (3 Q 30 135) f° 14-v du 9.6. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en meubles, marchandises et créances, le tout estimé à 11.000 francs et une maison rue du fossé des Tanneurs N° 41 à Strasbourg, le tout grevé d’u passif de 18.000 francs
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à ci 440, argent comptant 2600 francs et 7 ares terres lieu dit Meyerfeld et 14 ares de prés au canton Brumatt, ban de Wingersheim
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession, laquelle donation comprendre le cas échéant l’usufruit de la portion réservée des ascendants et en cas d’existence d’enfant cet usufruit sera réduit de moitié

Joseph Augustin Hediger et Françoise Hincker hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du clerc de notaire Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1867 (30.12.), Strasbourg 9 (128), Not. Becker (Geoffroi) n° 11.444
Obligation du 30 décembre 1867 – Ont comparu Monsieur Joseph-Augustin Hediger, marchand de fromage et Dame Françoise Hincker, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Monsieur Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, principal clerc de notaire, licencié en droit, demeurant à Strasbourg la somme de 2500 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque. 1. La nu-propriété d’une maison sise à Strasbourg, rue des Tanneurs N° 21 autrefois marquée du N° 40 et rue du coin brûlé N° 16 précédemment marquée du N° 8 consistant en bâtiment de devant et de derrière avec petite cour et autres appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M. Hediger comparant et de l’autre à M. Oberholtz, étant observé que l’usufruit de cet immeuble appartient au sieur Louis Pfunder, tailleur de limes demeurant à Strasbourg, et que la présente affectation hypothécaire devra s’étendre à l’usufruit à partir du jour de la consolidation (…)
2. Une maison avec cour, pompe et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue des Tanneurs N° 23 autrefois marquée du N° 41 rue du coin brûlé N° 18 précédemment marquée du N° 7 tenant d’un côté au Sieur Ott, tanneur, et de l’autre aux époux Hediger.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété les comparants se réfèrent aux renseignements contenus dans une obligation souscrite par les époux Hediger au profit de Monsieur Silberzahl par acte passé devant ledit M° Becker le 29 juillet dernier.
Etat-civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les époux Hediger déclarent 1. qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant le dit M° Becker le 7 juin 1853 (…)
3) et que les maisons ci-dessus désignées sont franches et quittes de toutes dettes, privilèges et hypothèque, à l’exception a) du privilège grevant l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 1 et de l’hypothèque spéciale frappant les deux immeubles ci-dessus désignés pour sûreté d’une somme de 2500 francs qui est due à Monsieur Silberzahn en vertu de l’obligation ci-dessus relatée, b) du privilège grevant l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 1 pour sûreté d’une somme de 6000 francs formant le solde du prix d’acquisition de cet immeuble et qui est du au dit Sr Pfunder en vertu d’un contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 17 juillet dernier, c) b) du privilège grevant l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 2 pour sûreté d’une somme de 6000 francs pour prix d’acquisition de cet immeuble et qui est dû à Mr Benjamin Linder avocat et à D° Marie Françoise Julie Martha son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 20 juillet 1850.

Joseph Augustin Hediger et Françoise Hincker hypothèquent leurs deux maisons contiguës et une autre sise rue des Aveugles au profit de Henriette Becker

1870 (20.1.), Strasbourg 6 (101), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 6174
Obligation du 20 janvier 1870. – Ont comparu M. Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage et dame Françoise Hincker, son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mad.lle Henriette Becker, majeure rentière, demeurant à Strasbourg, La somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent spécialement savoir
1) Une maison située à Strasbourg rue des Aveugles N° 7 autrefois n° 20 (…)
2) La nue propriété d’une maison sise également à Strasbourg rue des Tanneurs N° 21 autrefois n° 40 et rue du Coin brûlé N° 16 autrefois N° 8 consistant en bâtiment de devant et de derrière, avec petite cour et autres appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M. Hediger comparant et de l’autre à M. Oberholz, étant observé que l’usufruit de cet immeuble appartient au Sr Louis Pfunder tailleur de limes demeurant à Strasbourg et que la présente affectation hypothécaire devra s’étendre à l’usufruit à partir de jour de la consolidation (…)
3) Et une maison avec cour, pompe et autres appartenances et dépendances situés pareillement à Strasbourg rue des Tanneurs N° 23 autrefois n° 41 et rue du Coin brûlé N° 18 autrefois N° 7 (…)
Les époux Hediger déclarent 1. qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant le dit M° Becker le 7 juin 1853 (…)
3) et que les immeubles ci-dessus désignés sont francs et quittes de toutes dettes, privilèges et hypothèque, à l’exception a) des droits ci après indiqués compétant à Mlle Becker comparante sur l’immeuble ci-dessus désigné sous le N° 1, savoir (…)
a) des droits ci après indiqués compétant aux personnes ci après nommées soit sur les deux immeubles ci-dessus désignés sous les N° 2 et 3 soit sur un seul de ces immeubles, savoir (…)
1° du privilège grevant l’immeuble décrit sous le N° 2 et de l’hypothèque spéciale frappant les deux immeubles dont il s’agit pour sûreté d’une somme de 2500 francs due à M. Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, principal clerc de notaire demeurant à Strasbourg en vertu notamment de l’obligation et quittance subrogatoire susmentionnée du 29 juillet 1867
2° du privilège grevant l’immeuble décrit sous le N° 2 pour sûreté d’une somme de 6000 francs due audit Sr Pfunder suivant contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 17 juillet 1867

Louis Pfunder meurt en 1875 après avoir institué pour légataire universelle sa gouvernante Anne Marie Gubry
1875 (9.7.), Strasbourg 9 (140), Not. Jean Mossler n° 3
Notorietät – H. Ludwig Pfunder, bei Lebzeiten Feilenhauer und zu Straßburg wohnend, genau bekannt zu haben und zu wissen
daß derselbe am 26. Mai 1875 zu Straßburg verstorben ist
daß nach dessen Absterben kein Inventar über dessen Nachlaß aufgenommen worden ist
daß er weder Ascendenten noch Descendenten hinterlassen hat oder irgend andere Vorbehalts Erben
und daß demgemäß dem Vollzug des eigenhändigen Testaments des Erblassers de dato Straßburg vom 26. August 1870 registrirt zu Straßburg am ersten Juni letzthin Band 114 folio 27 (…) welcher in Vollziehung einer Verfügung des kaiserlichen Landgerichts Päsidenten Straßburg vom 26. desselben Monats Mai zu einer Hinterlegung Akte des damaligen Notars Becker zu Straßburg (…) auf grund welchen Testaments der Erblaser zu seiner Universal Legataria das Fräulein Anna Maria Gubrÿ, dessen Haushälterin und zu Straßburg wohnend eingesetzt hat, nichts im Wege stehet

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) rue du Coin brulé N° 8 f° 763 (i 93)
Pfunder, Louis, 1800, Tailleur de limes, (auparavant) Auggen, (à Strasbourg depuis) 1822 admis 1828, (auparavant) r. du roitelet 9, Entré août 35

Registre de population 600 MW 193 (1846 sqq) rue du Coin brulé N° 8 ou fossé des tanneurs 40 f° 453 (i 121)
Pfunder, Louis, 1790, Auggen (Baden), propr. et tailland., (auparavant), (à Strasbourg depuis) 1809
id. née Hammer, Madeleine, 1796, Höhnheim

1875 (31.5.), M° Becker
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments des am 26. Mai 1875 zu Straßburg verlebten Ludwig Pfunder, lebend Feilenhauer zu Straßburg, das Testament datirt vom 26. August 1867.
acp 640 (3 Q 30 355) f° 35 du 1.6. (Erkl. d. 8. october 1875)

Enregistrement de Strasbourg, ssp 164 (3 Q 31 663) f° 27-v du 1.6.1875
26 août 1868. Testament – Ich unterschriebener Ludwig Pfunder Feilenhauer in Strassburg setze hiemit Anna Maria Gubey meine haushälterin als einzige Erbin meines gantze Vermögens ein, so daß meine haushälterin von meinem gantzen Vermögen nach meinem Tod als wahr Eigenthümerin schalten und walten kann

Le fils de Françoise Hincker veuve de Joseph Augustin Hediger meurt lieutenant en Algérie en délaissant pour héritières sa mère et sa sœur Françoise.
1882 (4.12.), M° Mossler
Offenkunde woraus erhellet deß der zu Mecheria in Algerien am 25. August 1882 verstorbenen Unterleutenant Anton Hediger, gebürtig aus Strassburg als Erben hinterlaßen 1. seine Mutter Francisca Hinker Wittwe Joseph Augustin Hediger zu Straßburg zu ¼, 2. seine Schwester Francisca Hediger gewerblos zu 3/4
acp 732 (3 Q 30 447) f° 19 n° 3156 du 7.12.

Testament par lequel le défunt a institué sa mère pour légataire universelle
f° 78-v n° 3781 du 5.2. Hinterlegung der unter N° 3782 & 3783 nachregistrirten Urkunden
n° 3782 Hinterlegung des nachregistrirten Testaments, Not. Bertrand, zu Lunéville 26 mars 1883
n° 3783 Testament wodurch der zu Méchéna in Tunisien am 25. August 1882 verstorbenen Lieutenant Anton Hediger gebürtig aus Straßburg seine Mutter zur universalerbin einsetzt. P.U., Méchéna 1. August 1882

Françoise Hincker meurt en 1894 dans sa maison
Décès, Strasbourg (n° 2534) Strassburg am 25. Oktober 1894. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Schreiner Anton Hinker wohnhaft Zu Strassburg Gerbergraben 23, und zeigte an, daß seine Schwester die Käsehändlerin Franziska Hediger geborne Hinker 71 Jahre 9 Monat, Katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Wingersheim, Wittwe des Käsehändlers Joseph Augustin Hediger, Tochter des verstorbenen Webers Sebastian Hinker zuletzt in Wingersheim und dessen verstorbenen Wittwe Katharina Lotz zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 24. Oktober um elf Uhr verstorben sei (i 199)

Sa fille marchande de fromage Catherine Françoise Hediger meurt célibataire à l’âge de quarante ans en 1900.
Décès, Strasbourg (n° 590)
Strassburg am 9. März 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Vikar Nikolaus Fuchs wohnhaft Zu Neudorf, Polygonstrasse 127, und zeigte an, daß die ledige Käsehändlerin Katharina Franziska Hediger, 40 Jahre 3 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Joseph Augustin Hediger, Käsehändler und Franziska geborner Hinker, zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg Gerbergraben 23 am 8. März des Jahrs 1900 vormittags um zwei Uhr verstorben sei (i 44)

La marchande de fromages Marie Hincker déclare en 1904 (voir le dossier de la Police du Bâtiment) que son père Antoine Hincker vient de mourir. Originaire de Wingersheim, il était le frère de Françoise Hincker

Décès, Strasbourg (n° 76)
Strassburg am 4. Januar 1904. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die ledige Käsehändlerin Marie Hincker, wohnhaft in Strassburg, Gerbergraben 23, und zeigte an, daß der Schreiner Anton Hincker, 69 Jahr 5 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Wingersheim, Unter-Elsass, Witwer von Magdalena gebornen Altenburger, Sohn der verstorbenen Eheleute Sebastian Hincker, Ackerer und Katharina Lotz, zuletzt in Wingersheim wohnhaft, zu Strassburg in der Anzeigerin Wohnung am 9. Januar des Jahres 1904 vormittags um Zehn Uhr verstorben sei (i 39)

Propriétaire porté au cadastre à partir de 1924. le marchand Michel Bumb, originaire de Hermersweiler, épouse en 1902 Marie Thérèse Diebold, originaire de Morschwiller

Mariage, Strasbourg (n° 79)
Strassburg 30. Januar 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Michael Bumb, katholischer Religion, geboren am 22. Juli des Jahres 1877 zu Hermersweiler (Unter-Elsass) wohnhaft in Strassburg, Sohn des Ackerers Heinrich Bumb und seiner Ehefrau Maria Anna geborenen Wander, beide in Sulz unterm Wald 2. die Geschäftsführerin Maria Theresia Diebold, katholischer Religion, geboren am 12. April 1871 zu Morschweiler (Unter-Elsass) wohnhaft in Straßburg, Tochter des Ackerers Joseph Diebold und seiner Ehefrau Theresia geborenen Rothan, beide in Morschweiler
[in margine :] Strassburg am 29. März 1944. Die Ehefrau ist al 22. Februae 1944 in Brumat gestorben (N. 45). Der Standesbeamte (i 80)

Propriétaire porté au cadastre à partir de 1934. l’aubergiste Aloïse Schmitt, originaire de Forstheim, épouse en 1922 Catherine Marthe Didier, originaire de Belfort

Mariage, Strasbourg (n° 1536)
Strasbourg le 9 novembre 1922. Par devant l’Officier de l’Etat-Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1. Monsieur Aloise Schmitt, aubergiste, de religion catholique, né le 25 juin 1887 à Forstheim (Bas-Rhin), demeurant à Strasbourg, 2, rue de Mutzig, fils de Georges Schmitt, cultivateur et de Madeleine née Bastian demeurant à Forstheim, 2. Mademoiselle Catherine Marthe Didier, sans profession, de religion catholique, née le 3 octobre 1895 à Belfort, demeurant à Belfort, 2 avenue Bohn, fille d’Eugène Didier, directeur d’usine, demeurant à Belfort, et de feu Marie Catherine née Anther demeurant en dernier lieu à Belfort
[in margine :] ehelicher Sohn Reimund Schmitt geb. am 2.11.1923. in Straßburg N° 3511 (1923) geheiratet 3.12.1942 in Straßburg (Nr 1545)
[in margine :] Strassburg am 4. April 1944. Die Ehefrau ist am 28. Januar 1944 in Andlau gestorben (Nr. 7) Der Standesbeamte (i 117)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.